Pas une moue mis à part celles des chercheurs de noise et des collistiers de la petite provoc à faire des croches-pattes et à braire ensuite la langue bien pendante leur bêtise.
Un homme avec un aura tel que bien peu osèrent le critiquer non-pas par peur de la vindicte mais plutôt car son action fut et restera humaine, progressiste, apolitique, basée sur l’action de sensibilisation, le sermon désespéré comme sur la mise en valeur des démunis par le fruit de leur propre travaux et du combat qu’ils embrassèrent après avoir étés sauvés de la rue.
Le temps d’un apostrophe qui nous glaçait le sang et réchauffait le coeur, il faisait oublier que celle dont il portait la croix était probablement sa pire ennemie et la moins honorable serviteuse(trice ?) du barbu sublime de Nazareth qui de son trône de lumière aura au moins vu une fois sa parole servir avec beauté sur ce petit hexagône perdu dans le bleu. Il lui aura pardonné cette phrase pas très Christique mais forgée de la rage triste « Les bourgeois sont si suffisants dans leur ignorance, si sûrs de leur fausse supériorité qu’on a envie de les enfoncer à coup de pelle dans les égouts comme des rats. »
Je me demande juste ce qui aurait-été dit de l’Abbé si l’hiver 54 naissait ce jour... « Bien-pensant », « gauchiste », « bobo » (car issu d’une famille aisée), « irresponsable » auraient été des qualificatifs raisonnant comme autant d’insultes... Un mélange des genres étonnant pour un crime de lèse-majesté moderne : l’altruisme. Le temps qui passe engendre paraît-il le progrès, j’en suis de moins en moins certain.
Puisse son nom et ses colères rester gravés dans les inconscients collectifs pour le meilleur.
C’était un type majuscule.