à bakerstreet et aux zotres ossi,
Voici un exemple emblématique de livre libre, « La Bataille Hadopi » aux éditions in Libro Veritas.
On peut le télécharger gratuitement, et vive la société numérique d’abondance !
On peut aussi l’acheter. On paie alors le labeur de l’imprimeur, les coûts de transport, etc...
J’ai fait l’un et l’autre, un bouquin papier c’est bien pratique aussi.
Je ne pense pas que l’Internet tuera le livre de sitôt.
Mais le livre évoluera certainement (bibiblophilie, art, photographie, livres-objets...).
La musique libre est sur ses rails. L’auditeur ne paie pas l’écoute, mais il paiera bien sûr l’accès au spectacle vivant. L’artiste pourra vendre des CD ou DVD à la sortie, et en tirera la majeure partie du bénéfice.
Sur un disque vendu en magasin, l’artiste touche des queues de cerises (environ 15% du prix HT). Celui qui se goinfre le plus, c’est bien sûr l’« ayant droit », en d’autres termes les industriels du disque. Ils sont 3, Universal, Sony et Warner à se partager plus de 70% du marché mondial.
La musique libre va faire de l’ombre à ces sociétés mais ne vas pas les tuer. Elles évolueront, voilà tout. Il n’y a aucune raison pour que la collectivité comble le manque à gagner dû à l’obsolescence de leurs produits.