« Où auriez vous lu que j’aurais traité le CNR »d’amateur« ? »
Et où auriez-vous lu que j’avais dit cela ?
En répondant sur le nombre « 4 » des banques nationalisées en plus de la banque de France, vous cherchez à détourner l’attention, sans même réfléchir au fait que c’était l’ensemble des banques de dépôt...
"Je dis
seulement que le CNR n’a pas amené à nationaliser toutes les banques«
Ce qui est tout aussi faux ! Si vous lisiez les références, vous auriez pu vérifier que le CNR a demandé la nationalisation de toutes les banques, mais c’est Gaulle qui a refusé pour protéger 2 banques d’affaires :
»En désaccord avec l’Assemblée constituante sur la conception de l’État
et le rôle des partis, de Gaulle démissionne le 20 janvier 1946. Dans la
question de la nationalisation des banques, il avait dû mettre tout son
poids dans la balance pour que les deux plus grandes banques d’affaires
(Banque de Paris et des Pays-Bas et Banque de l’Union Parisienne) ne soient pas nationalisées.« in http://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_du_Conseil_national_de_la_R%C3%A9sistance
Une fois de plus, il est plus important de chercher à apprendre que de se proclamer »économiste« ...
»et
qu’il n’ont pas imposé des réserves obligatoires de 100% des dépôts.«
Non, ils avaient fait mieux puisque toute la chaîne bancaire, depuis la création monétaire jusqu’au financement du citoyen était publique, dans leur plan, et l’on peut tout à fait voir les manœuvres pour sauver 2 banques d’affaires comme une trahison de la France, à mettre en rapport avec la trahison de Jean Moulin, pilier du CNR, par un Bénouville, du même clan que Gaulle.
C’est parce que toute la chaîne monétaire était publique que de nombreux citoyens ont pu bénéficier de prêts aux même taux que les banques actuelles, c’est à dire 0%.
Et votre proposition, qui attire l’attention sur la nationalisation de la création monétaire, mais cache la préservation du financement par les banques privées, ne permet pas de rétablir cet équilibre, en laissant intact l’oligopole des banques privées sur le financements des projets de citoyens.
En fait, votre habileté à mettre en avant votre nom, à ne pas répondre aux arguments et à détourner l’attention par des détails ou des agressions personnelles, le tout avec l’effet de protéger l’oligopole des banques privées sans le dire ouvertement, commence à ressembler étrangement à la stratégie professionnelle des »nouveaux chiens de gardes" : étrange, non ?