Bonjour,
une réaction bien tardive de ma part, mais l’article mérite d’être remis au goût du jour !
Je recherchais une ONG à qui je pouvais proposer mes services, puis vint l’idée d’aider par le micro-crédit.
Avant de donner, j’aime bien savoir à quel organisme vont mes dons, et surtout comment seront-ils utilisés ?
Des organismes humanitaires ou caritatifs fleurissent sur la toile, collectent aux noms des pauvres, et détournent l’usage des fonds collectés.
J’ai donc sélectionner un organisme qui prête en France aux plus démunis. elle appartient à une « maison mère » : je clique.
Mais ce que je découvre me laisse pantois tellement la stratégie est subtile et rodée !
Surtout lorsqu’il s’agit d’une organisation internationale qui a pignon sur rue et qui fédère des succursales collectrices, -pardon des représentants- dans de nombreux pays.
Ce qui m’a mis la puce à l’oreille, c’est lorsque cet organisme fédérateur explique pourquoi il ne veut pas être reconnu comme une ONG.
Tient donc ???? Services gratuits, personnels spécialisés rémunérés avec une commission ? d’où proviennent les fonds ?
En cherchant, j’ai trouvé qu’à l’origine cette organisation faisait partie effectivement d’une ONG dont elle s’est séparée.
Les projets présentés sont modestes, les demandes de participations aussi. Mais...le taux d’intérêts est usurier : 2 à 3% par mois !!!! En France ce taux serait hors-la loi.
Alors j’ai compris que ces organisations collectent nos fonds (peut être plusieurs fois que nécessaires au projet), et prête au plus démunis à 25, 30% par an !!!!!.
Voilà comment vous pouvez arriver à décimer indirectement des familles entières et surendettées en croyant faire une bonne action.
En cherchant sur les limites et dérives du micro-prêt je suis tombé sur votre article,
Ne pas abonder dans le sens de votre article c’est accepter la loi du silence sur ces pratiques, sur ce hold-up organisé des pauvres.
En cliquant d’un lien vers l’autre, les pays solidaires du système sont nombreux, les inter-actions sont tentaculaires : cela me rappelle le fameux livre Le Roi Vert de Jean-Loup Sulitzer sur une organisation « imaginaire » mondiale du système financier.
Merci pour votre article très intéressant..