M Holbecq, imprimer de la monnaie n’a jamais créé une quelconque richesse.
Tout ce que vous allez faire avec la planche à billet, c’est surcharger l’appareil productif.
Si l’état se met à solliciter l’appareil productif avec de l’argent imprimé, alors il y aura pénurie de main d’oeuvre et de matières premières, et donc inflation, désorganisation de l’appareil productif.
@ Lancelot,
relisez moi. J’ai bien dit « conserver constante » la masse monétaire, pas « ne rien faire du tout » pour le rôle de la BCE
Et je parlais bien du rôle néfaste de la création monétaire « additionnelle » une fois le système lancé, évidemment.
@Objectifobjectif
Vous appelez « monnaie » de la dette. C’est une monnaie virtuelle entre 2 personnes. Mais cette monnaie n’a pas cours à l’extérieur du système A, B. Une personne C peut refuser d’accepter la dette de A à B comme monnaie pour le paiement de son contrat passé avec B. Du point de vue de l’extérieur sur système A, B, il n’y a pas de création monétaire.
D’ailleurs, la fausse monnaie bancaire représente de la dette d’une banque envers une personne morale ou physique. Personne ne devrait être obligé d’accepter cette monnaie. Il suffit d’obliger les banques à avoir 100% de fonds propres pour que cette fausse monnaie disparaisse.
Je dis que c’est seulement un premier pas d’obliger les banques à avoir 100% de fonds propres. Les états ont tout pouvoir pour remodeler l’appareil productif à leur guise via l’impôt, la nationalisation, et l’emploi public. Utiliser la création monétaire pour « investir » revient à faire de la réquisition déguisée. Or, le prix de la discrétion, c’est l’inflation. Et un état qui refuse d’opérer dans la transparence est un état illégitime.
J’entends volontiers vos arguments à tous, mais ils ne me convainquent pas du tout pour l’instant. Je vous propose d’essayer encore.