Je suis niçois.
La plainte de
Mirella Carbonatto me laisse un goût amer. Je n’ai pu me résoudre à signer sa pétition, moi dont la signature traîne partout sur le web. Jamais je ne raterais une occasion de faire tomber un des escrocs qui nous gouvernent et s’arrangent la belle vie sur le dos de la naïveté ou la résignation populaire.
Il y a tant de raisons pour se sentir légitimement fondé à signer une pétition en général et contre Nicolas Sarkozy en particulier, qu’il en devient inutile de les énumérer. Il suffit pour s’en persuader de savoir lire et écouter et il n’est manifestement plus interdit de penser que Sarkozy joue sa liberté dans cette élection. Berlusconi, moins con, a eu le temps de faire voter des lois d’immunité.
Ce procès sur le patronyme n’est qu’un constat d’échec des innombrables causes bien plus légitimes à soutenir contre cet homme et son système. L’attaquer sur son nom est bien trop petit face à ce qui est déjà énorme. Et bizarre aussi... Je crois que je n’ai jamais jugé quelqu’un sur son nom, je ne vais pas commencer ujourd’hui.
Sans compter que s’il fallait déclasser d’une façon ou d’une autre tous les gens qui ont francisé ou simplifié, ou les deux, leurs noms... On frise la démence, vous ne trouvez pas (ça, je le dirai à Mirella si je la croise en vieille ville) ?
Donc ma pétition, ce sera mon bulletin, avec (encore pardon Eva) ce vote
« utile » pour un Hollande qui nous permettra de ranger le citoyen Nicolas
Sarközy de Nagy-Bosca à la place qu’il mérite. le reste on verra.