Bonsoir chez vous,
la liberté du libéralisme économique s’arrête si les citoyens décident d’échanger librement sans monnayer leurs biens. Horreur !
J’ai dit ça moi ? L’échange libre, c’est un des cœurs de la pensée libérale, la monnaie n’est qu’un moyen de faciliter ça, elle n’est en fait pas indispensable.
Au cas où certains ne l’aureaint pas compris, l’AGCS au niveau Européen
va même jusqu’à interdire explicitement la fourniture gratuite de
services à autrui sous couvert de concurrence déloyale. Bien sûr cette
directive n’est pas appliquée à la lettre car il ya une résistance, mais
elle avance....
Justement je suis radicalement anti-européen pour des raisons qu’il serait long d’expliquer, notamment l’absolutisme technocratique et le caractère pyramidal de l’ensemble, qui est un mode de fonctionnement inadapté à l’heure de l’hétararchie et de l’entreprise plateforme. Je déteste les bureaucraties européennes du type Commission ou BCE.
Pour moi la notion de « concurrence déloyale » n’a aucun sens, tout comme la notion de concurrence pure et parfaite. La concurrence n’existe que parce que vous êtes différent de votre voisin, y compris dans le contexte fiscal, social, réglementaire, géographique ou même climatique. Tuer cette différence par la réglementation, c’est en fait tuer la concurrence.
Le libéralisme c’est seulement la liberté de se soumettre au système
monétaire et financier, système qui brandit la concurrence comme arme de
soumission par effet de bord.
Là vous déraillez : le libéralisme, c’est d’abord la responsabilité et le respect de la parole donnée. Si vous ne concluez pas de contrats idiots par démagogie (ce que l’état fait en notre nom en s’endettant), et si vous ne dépensez pas plus que ce que vous gagnez, vous n’aurez jamais de problème avec personne.
Et si vous contestez la notion même de contrat volontaire (qui est au coeur de la finance), vous détruisez les conditions même tout ce qui a rendu la prospérité relative dont nous bénéficions aujourd’hui possible.
C’est très astucieux puisque tant que les hommes sont occupés à la guerre économique, il ne soucient pas d’équité et de partage
Il n’y a pas de guerre économique dans un monde capitaliste, il y a juste des finalités diverses et irréductibles qui sont rendues compatibles entre elles par le miracle du respect des droits de propriété, et le contrat volontaire. Quand au partage, tout dépend si vous voulez partager l’argent des autres comme les socialistes, ou si vous donnez votre propre argent librement ; je rappelle que c’est dans les sociétés libérales que la charité privée est la plus développée.