• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de epicure

sur Bilan de la crise, du socialisme et du sarkozisme


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

epicure 5 avril 2012 22:00

Ah les belles phrases au début, sur la rigueur des idées etc... pour tomber toujours dans les mêmes travers libéraux, et surtout pire, les mensonges sur la situation actuelle.

Parce que comme le monde capitaliste d’avant 1929,la politique principale de ces 30 dernières années depuis la contre révolution conservatrice, c’est la politique qui favorise l’enrichissement du monde de la finance ,des banquiers, des actionnaires.
Donc depuis al fin des années 80 on a vu de nombreuses privatisations en occident, une volonté des dirigeants de privatiser tout ce qui est privatisable et même plus en laissant le minimum à l’état.
 Donc l’article n’attaque pas la politique économique depuis 30 ans, puisque de ce point de vu là elle suit ses idées.
Depuis plus de 30 ans les états gèrent leur dettes par l’intermédiaire des marchés financiers avec des taux plus élevés qu’avec une banque centrale publique -> cela enrichi donc la fiance privée, mais augmente de façon drastique le poids de la dette pour les états. Ce n’est pas cette tendance que dénonce l’article.
Depuis plus de 30 ans la tendance est de limiter les obstacles aux mouvements financiers. Ce n’est pas ce que met en cause l’article.
Depuis 30 ans, le monde financier a montré les effets néfastes de la spéculation financière sans limite, mais ça l’article le défend, bien que cela ait créé plusieurs crash financiers.
Dans la folie ultra-libérale, et puis aussi avec le rêve américain, il est mis dans al tête des gens qu’ils doivent être propriétaires de leur logement, bref encore une logique de l’intérêt particulier.
En même temps, au nom de la libération de la finance et de ses appétits sans limites, on a restreint l’augmentation des revenus de salariés, avec des plans de rigueur , au point qu’a été encouragé la pratique du crédit pour la consommation et pour le logement. Ceci à court terme a deux effets positifs pour une économie borgne : ça facilite la consommation donc le chiffre d’affaire des entreprise, et les intérêts des remboursements de crédits font les affaires de la finance. Depuis 30 ans donc l’endettement des ménages n’a fait qu’augmenter.
Donc entre la compression du pouvoir d’achat des revenus modestes, ou de classes moyennes, voire leur décrépitude, et l’augmentation dans le temsp des intérêts des dettes des ménages, forcément à uh moment cette logique trouve ses limites par le fait que les ménages ne peuvent plus payer leurs dettes ou n’ont plus rien pour consommer une fois leurs dettes payées chaque mois.
Donc dans le joli monde d l’intérêt privé à tout prix, certains petits génies ont eu l’idée de créer des prêts pour les pauvres, de faire payer le risque par des intérêts variables pour ne pas effrayer le pékin moyen( on commence petit pour finir gros ), et d’utiliser les possibilités du marché financier sans contrôle pour diluer les risques.
Mais voilà à un moment même les subprimes coincent selon la même logique du marteau de la rigueur, et de l’enclume de la dette, donc de nombreux citoyens se retrouvent à ne plus pouvoir payer leur maisons, ni leur ...dettes. Et comme le système des subprime en l’absence de paiement par le débiteur fonctionne comme un système pyramidal (le prêteur récupère la mise) , les pyramides financières se sont écroulées en 2008.
Dans cette logique là , celle de l’état et de l’intérêt général est totalement absente.
Donc l’article ne critique pas la logique qui a amenée à al crise financière de 2008, mais au contraire la valorise.
Enfin , si l’état est intervenu, c’est avant tout dans cette logique de l’intérêt privé : on favorise l’enrichissement de financiers ou banquier (le peuple, les fiances de l’état passent après), et non dans une logique de gauche, marxiste, collectiviste.

Par conséquent à partir du moment où l’article ne dénonce pas la logique de l’intérêt privé qui amené à la crise financière de 2008, et favorisé la crise des dettes des états, l’article n’a rien d’intéressant à dire, et surtout ne peut pas se targuer de parler de vérités économiques, puisque c’est cette logique qui est en cause dans tous les problèmes économiques actuels.

Parce que si on regarde bien, si les politiques keynésiennes pouvaient avoir des défauts, à la fin des années 70 on ne parlait pas d’une crise comparable à celle de 1929, et en fait c’est surtout le monde financier qui était bridé, notamment par l’inflation. La libéralisation de l’économie n’a pas permis la résorption du chômage, ni la baisse de la dette, n’a pas pu empêché les crachs boursiers (bien au contraire), etc.. par contre elle a mis l’économie sous la coupe d’une caste qui en veut toujours plus, et qui même après la crise dont elle est responsable est encore plus vorace et veut faire payer les peuples.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès