Je lis : "la Commission sur le 11/9 a écrit dans son rapport que Bush «
leur avait dit que son instinct lui avait dicté de garder son calme afin
de ne pas afficher devant la nation tout entière une attitude de
panique en ce moment de grave crise, ... Les reporters ont remarqué
que c’était le porte-parole de la Maison Blanche, Ari Fleischer, qui
semblait tenir les rênes pendant que Bush était assis à ne rien faire. »
Un président qui n’agit pas pendant que son pays est attaqué n’est guère plus rassurant qu’un président perd son calme !
Aujourd’hui, plus personne de sensé ne peut croire en la VO. Et cette monstruosité - les attentats du 11/9/2001 - ont ouvert nos yeux : les services secrets ne sont pas chargés d’assurer la protection de la nation, mais de protéger le pouvoir contre ses citoyens : on appelle ça l’ingénierie sociale. (*)
(*) Qu’est-ce que l’ingénierie sociale ? "... La politique comme ingénierie sociale consiste alors à bâtir et entretenir un système inégalitaire où les uns voient sans être vus, et où les autres sont vus sans voir. Le but de la manoeuvre est de prendre le contrôle du système de perception d’autrui sans être soi-même perçu, puis d’y produire des effets en réécrivant les relations de cause à effet de sorte qu’autrui se trompe quand il essaie de les remonter pour comprendre sa situation présente. Dans son livre sur la campagne présidentielle de Nicolas Sarkzoy en 2007, Yasmina Reza nous rapporte ces propos d’un de ses conseillers, Laurent Solly : « (…), la réalité n’a aucune importance. Il n’y a que la perception qui compte. »
« La conscience des masses n’a
besoin d’être influencée que dans un sens négatif ». (Orwell)