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Commentaire de Wàng

sur Bilan de la crise, du socialisme et du sarkozisme


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Wàng 7 avril 2012 16:19

La gauche, de type française ou suédoise, ne considère pas la notion anthropocentrique de propriété de soi, qui est aujourd’hui une tautologie, mais défend les capacités de l’individu (santé, instruction, subsistance). L’être n’est donc pas dépendant de l’avoir, l’être prime sur l’avoir, là où le libéral ne pestifère que contre les taxes, le protectionnisme.

L’erreur de la gauche est de faire croire que ce genre de biens (santé, éducation) ne coûte rien et ne doit pas être livré au marché ; en fait, tout a un coût, et il n’y a que le système des prix qui permet aux gens d’arbitrer eux même entre deux choses qu’ils désirent, et donc où il faut allouer les ressources. Même si on défend un certain type de redistribution, cela ne justifie pas que l’on prive les pauvres de leur liberté de choix et que l’on impose, par exemple, le même type d’assurance santé ou la même école pour tous.

Je ne suis pas sûr que le système monétaire US du XIXème siècle soit très enviable, le XIXème étant la source historique de l’idéologie libertarienne.

Le système de banque libre aux Etats-Unis au XIXème siècle est une chose, le libertarianisme en est une autre. On peut être conservateur et en faveur de la banque libre. A l’époque de la banque libre, effectivement l’état ne pouvait pas dépenser comme aujourd’hui (3% de dépenses publiques fédérales aux Etats-Unis au XIXème siècle), il n’y avait pas de crises cycliques, les gens pouvaient épargner avec confiance pour leurs vieux jours, et la croissance était financée de façon saine par une épargne réelle.

Et il faut arrêter avec cette argutie de dire que la compétition libérale apporte de meilleurs produits et services. Le fait est que nos concitoyens souhaitent d’abord de meilleurs emplois.

Les gens souhaitent les deux : de meilleurs produits et services, et de meilleurs emplois. Pour cette dernière chose, encore faut il avoir un environnement fiscal et réglemnentaire suffisamment attractif et stable pour les entrepreneurs afin que les salariés puissent avoir le choix de changer si leur boulot ne leur plait pas.


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