1) c’est des statistiques, rien ne peut garantir que tous les 2-3000 ans il y ait une mutation, bien que maintenant avec la croissance de population en fait la fréquence de mutations devrait augmenter ( ce doit être ce que signifie la courbe exponentielle ).
C’est comme pour pile ou face, tu as une chance sur deux d’avoir pile et une sur deux d’avoir face, pour autant tu n’a pas forcément alternativement pile puis face, tu peux tirer successivement le même côté de la pièce plusieurs fois.
Donc à défaut de retourner dans le temps pour surveiller chaque ADN de mitochondries de femmes, et d’aprés les connaissances sur cet ADN, ils obtiennent une moyenne d’environ 7 mutations tous les vingt mille ans. Dans la réalité tu as pu avoir de longues périodes avec très peu de mutations, et d’autres avec beaucoup de mutations dans le même intervalle de temps, sur une même lignée.
2) bonne question, puisque j’ai lu récemment un article comme quoi en fait néandertalien se serait dilué dans les populations de sapiens, sur de très nombreuses générations, plusieurs milliers , à cause de la pression démographique.
Il devrait en rester donc des traces dans certains ADN mitochondriens, si c’est le cas.
A défaut de connaître les détails, ce L1b européen pourrait s’en rapprocher par ses caractéristiques générales ( je ne parle pas du contenu proprement dit ) : il est ancien, il se trouve isolé en Europe, et une lignée voisine en Afrique là où est né homo sapiens sapiens ( donc les plus proches parents sapiens des néandertaliens ).
SI ce n’est pas lui, mais s’il y a eu des croisements entre les deux espèces d’hommes, il devrait y en avoir un peut être plus rare, dans le même style : ancien, en Europe ou au moyen orient, dont les plus proches sont en Afrique.