A ce sujet, je recommande très vivement l’écoute en ligne de la matinale de france culture de ce matin
http://www.franceculture.fr/emission-les-matins-la-democratie-a-t-elle-le-mal-de-ses-elites-2012-04-10
Voici la présentation : (copié/collé)
« La démocratie a-t-elle le mal de ses élites ? »
A douze jours d’un rendez-vous pour le moins crucial pour la France, un
constat quelque peu glacial s’impose : 32% des français seraient prêts à
s’abstenir, tandis que 30% d’autres n’ont pas encore fait leur choix parmi les
10 candidats…
Le renouvellement de nos plus hauts représentants – Président de la
République et membres de l’Assemblé Nationale, excusez du peu ! – désintéresse,
ennuie, agace, on ne sait pas exactement, mais le fait est que beaucoup de
français ne seront pas au rendez-vous dimanche 23 avril.
C’est pourquoi nous nous sommes demandés au Matins si les français
n’étaient pas – pour le dire pudiquement – en froid avec leurs élites…
Ah, l’élite, voilà justement un terme que l’on n’apprécie peu en France, et ce
n’est certainement pas un hasard si on le voit ressurgir dans les discours en
période électorale… Toutefois, si l’élite a des liens de parenté avec
l’élection, il n’en reste pas moins un concept confortablement flou et
fort pratique pour insulter ses concurrents, ce que n’ont pas manqué de faire
les candidats ces derniers jours…
Nous remonterons ce matin aux sources des tensions entre l’élite et
l’idéal démocratique en compagnie de la politologue Olivia Leboyer, qui publie
Elite et libéralisme (Cnrs éditions) et du philosophe Serge Audier qui
publie Néo-libéralisme(s) - Une archéologie intellectuelle (Grasset, 3
mars 2012). "