Personnellement, je ne suis vraiment pas un grand fan de la mondialisation telle qu’elle a été mené, et elle continue d’etre la source de nombreux problèmes, en facilitant par exemple la propagation des entités financières multinationales (ou apatrides, selon le point de vue adopté) ayant pour seul leitmotiv le profit à n’importe quel prix.
Par rapport aux ressources naturelles, je suis tout a fait d’accord avec vous, elles se raréfient avec le temps et l’usage excessif que nous en faisons. Ce problème mériterait des politiques avant-gardistes, comme le suggèrent (par exemple) les concepts de croissance verte.
Or, au lieu de créer un modèle économique et sociétal neuf et innovant, nos sociétés tendent plutot à dégrader celui existant, et ce jusqu’à l’extrême limite (pollutions, raréfactions des ressources stratégiques sans alternative, explosion sociale...).
Peut-etre que le fait que les forces d’opposition soient divisées, éclatées, joue en la faveur du système et de la pensée dominante actuelle.
Et pour les chinois, quoiqu’on puisse en penser, ils ont globalement profité de la mondialisation, ont su tirer parti des règles amorales régissant le marché internationale, et ont continué d’afficher une croissance plus qu’honorable lorsque la plupart de ses concurrents -y compris les US- ont souffert lors de la récente crise. Bien sur, ils subissent le contrecoup aussi (dégradations de l’environnement...).
Quant à une « révolution », ce n’est pas ce que j’appelle de tout coeur (loin de là), mais quand je regarde la situation évoluer, et les prises de position des acteurs susceptibles d’accéder à un quelconque pouvoir (et comment l’accès à celui ci semble en grande majorité verrouillé, réservé aux memes castes d’élites se relayant inlassablement), il m’apparait que tout réel dialogue sera dénigré, voire purement et simplement occulté.
Et dans ces conditions, lorsque l’injustice ne pourra plus être masquée par des artifices, nous aurons sans doute un choix, face à un pouvoir corrompu devenu illégitime.
Heureusement, nous ne sommes pas encore à ce point de rupture, et avons un certain temps pour penser un monde plus juste, plus rationnel aussi, qui placerai l’Humain au coeur du système (sans forcément tomber dans les excès de certaines alternatives anticapitalistes). Il faut s’unir, faire front commun, établir des solutions communes, et trouver consensus sur les petits points de détails. Une opposition divisée ne présente aucun danger pour le pouvoir en place, et contribue simplement à l’illusion démocratique. Le plebiscite de Poutine en Russie en est un parfait exemple.