Déjà rien que le titre de leur émission est trompeur. Nous ne sommes PAS dans une démocratie, mais dans un régime de gouvernement représentatif, c’est à dire que ce n’est pas le peuple qui gouverne, mais ses représentants.
C’est en bonne partie à cause de la professionnalisation de la politique que les représentants finissent par s’attacher à leur fonction, parce qu’elle les nourris,. Ils se désintéressent alors de l’intérêt général parce qu’ils cherchent d’abord à se faire réélire. Il est donc normal qu’on en ai marre d’élire nos maitres qui ne représentent pratiquement plus nos intérêts, sauf pour une ou deux idées de leur programme....
Quand aux économistes, bien évidemment que ceux-ci défendent un modèle d’organisation des échanges de la cité (au sens large) qui va dans leurs intérêts. Ce qui fait que le peuple souffre, c’est que les hommes politiques au pouvoir ont adopté comme manuel de décision, celui de l’économie libérale et néo-libérale. Ils sont tous pour le marché, la libéralisation, la dérégulation à grande échelle afin que les entreprises puissent trouver des débouchés et des « relais de croissance » partout dans le monde. C’est la compétition à l’échelle planétaire, et cela fait 2 siècles que les banquiers et affairistes aidés par les hommes politiques s’échinent à faire prospérer le système. Ils ont donc besoin que les hommes politiques, qui ont le pouvoir de faire et de voter les lois (l’éxécutif et le législatif ne sont plus séparé depuis bien longtemps) votent des lois qui légitimes leurs actions. A ce titre, Montesquieu se retournerait dans sa tombe si il voyait l’aberration que représente le pouvoir pour le législatif de disposer d’une grande partie du pouvoir réglementaire sans aucun contrôle grâce aux décrets et circulaires (pour paraphraser EC)
Les hommes politiques ne sont donc pas des élites, mais les plus mauvais, ce sont ceux qui veulent le pouvoir et qui espèrent le garder pour eux-même.
Pour la démocratie, la vraie celle digne de ce nom, il faut regarder du côté du tirage au sort, de l’amateurisme politique, de la rotation des charges, du non cumul des mandats et surtout de l’assemblée constituante tirée au sort.