Une clause anti-islamique dans le contrat islamiste,
spécifique au label Al-Qaida.
Rappelons
qu’au regard de la jurisprudence coranique/islamique, par définition les actes
des dits « jihadistes » sont déjà « anti-islamique » ou hors
champ des cadres du jihad définis que ce soit par le Coran ou la jurisprudence
islamique : à partir de là, mieux vaut considérer ces courants jihadistes –opérant
hors Islam : à savoir en Afghanistan/Irak, où une armée étrangère viole la
souveraineté du territoire, le jihad est « légitime » au regard de la
jurisprudence islamique : puisque d’emblée, il est bel et bien de nature
défensive et non offensive, sans parler du fait que l’état de guerre est aussi
manifeste que déclaré- comme des courants de type synthétique voir syncrétique.
D’un par la mutation du concept de jihad défensif en jihad offensif (opérée en
Afghanistan sous label Al Qaïda pour reprendre la formule de l’auteur), de deux
l’introduction dans la jurisprudence sunni « alqaïdaiste » du principe
chiite de martyr, trois l’introduction supposée ou avérée de ces clauses
« anti-islamiques » qui n’existent pas dans la jurisprudence islamique mais
qui existent bien dans le Christianisme et Judaïsme (dans les doctrines
chrétiennes de la guerre juste/guerre sainte, où les impératifs moraux ne sont
imposés que dans les guerres opposants les chrétiens entre eux et non les
guerres contres les infidèles, païens, etc…, de même que dans le Judaïsme où
les guerres –menés par les juifs- étant par nature « mitzvah » : les
règles de la Halakha et de la Cacheroute sont suspendues pour les soldats).
Si l’on
accepte la scénario officiel d’un Merah « jihadiste » : d’un à noter que
la comparaison avec les terroristes ayant supposément mené les attaques du
11/09 ne tient pas forcément : aucun élément (et selon les médias ou les
communiqués officiels du début non plus) ne laisse à penser que Merah souhaitait
mourir en martyr. De deux, Merah étant citoyen français : son « jihad »
n’a absolument aucune valeur ni fondement : de fait, il est clairement anti-islamique :
Merah par sa nationalité étant lié par « pacte » –explicite- à la Oumma
« RF » qui lui imposait donc de bel et bien accepter les lois de la RF
(ceci applicable à tous les islamistes revendiquant telle ou telle autre chose) :
la violation de ce pacte le rangeant dans la catégorie des « hypocrites »
, enfin trois, ces actes entrent dans la catégorie « hiraba » (terrorisme
doublé de guerre illégitime ou ne respectant pas les conventions applicables en
temps de guerre). Tenu par son pacte, Merah si il n’était pas
« heureux » du sort qui était supposément réservé en France aurait du
simplement migrer : mais se lancer dans un jihad individuel n’a aucune validité :
aucun Croisé ou Infidèle n’étant venu l’attaquer chez lui, de même qu’en
acceptant sa nationalité française : son jihad supposé n’est rien d’autre que la
haute-trahison au regard de la jurisprudence islamique. Rappelons que le Coran
dit grosso modo la même chose que Sarko : "la France tu l’aimes ou tu la
quittes" pour les musulmans qui –se sentant oppressés ou empêchés dans la pratique
de leur foi- choisissent de rester plutôt que migrer alors que la Terre d’Allah
est plus que vaste… (je paraphrase)
Bref
que ce soit les actes Merah ou les menées des islamistes (de nationalité française)
ne respectent pas les lois françaises : tous ces actes et menées, infractions,
entorses, etc… sont « anti-islamiques » : le concept coranique de
« pacte » leur imposant bel et bien de respecter les lois du pays dont
ils sont citoyens : que ce pacte soit implicite/tacite (à savoir acquisition par
droit du sol de la nationalité française) ou explicite (acquisition de la
nationalité française par naturalisation, ou entrée sur le territoire grâce à
un visa, ou résidence avec carte de séjour, etc..), autant qu’être loyaux à la
« oumma » politique dont ils sont des membres (ici la dite oumma étant
la RF) : sinon ils tombent dans la catégorie « hypocrites », le Coran en
dit suffisamment sur cette catégorie d’individus et de quoi ils sont passibles selon
l’islam. A noter, que cette obligation de respect du pacte n’est remise en
cause, ni discutée par aucun courant de l’islam : pas même les wahhabis. SI le
musulman considère qu’il est entravé dans sa pratique ou la profession de sa
foi : il a doit au choix : respecter la loi à son strict minimum, sinon de migrer
vers des contrées où il ne sera pas « contraint », oppressé, etc…Enfin
bien entendu, ces attaques qui sèment la terreur et la désolation au sein du
pays, elles relèvent de la « hiraba » et disons donc que l’exécution de
Merah fut au regard de la jurisprudence islamique parfaitement légitime : ses
actes non.
Au
final, le concept d’auto-radicalisation est certes intéressant mais il ne se
limite pas aux seuls islamistes : dans leur cas, l’impact des nouvelles
technologies sur la pratique/compréhension/orthopraxis de l’islam est loin d’être
encore mesuré ou correctement analysé/pris en compte : pourtant la multiplication
des imams Google, des oulémas Mozilla, des shariapedia et fatwapedia modifiant
complètement la donne : puisque n’importe qui sans aucun formation théologique
ni même connaissances a priori de l’islam peut s’autoproclamer
« savant », si ce n’est « émir » ou « cheikh » et
bricoler son islam dans son coin (l’exemple du groupe Forsanne Alizza étant
plus qu’intéressant pour illustrer cette évolution/dérive) : processus qui est
en train de démultiplier ces processus d’auto-radicalisation qui ne diffèrent
en rien d’autres types de radicalisation individuelle : chacun cherchant sur le
net avant tout de quoi conforter ces préconçus, a priori, préjugés, etc… au
final mécaniquement les individus se radicalisent (AV en fournit des exemples
quodtiens de l’x-gauche à l’x-droite, des antisionites aux islamophobes, etc…etc…).