« Tout
cela correspond à votre vision libérale de l’Economie. Sauf que
l’Economique est une science (non exacte) autrement plus complexe
qui ne se limite nullement au libéralisme économique." >> Alors
là, je me marre. Il n’y a pas de vision « libérale » ou
« marxiste » de l’économie, puisque l’économie étant
une étude du réel, il n’y que des visions « vraies » ou
« fausses »’ des mécanismes économique, de la même
manière qu’il n’y que des visions vraies ou fausses des réalités
physiques ou sociales appréhendées par leurs sciences respectives.
La différence entre science « dure » et science « molle »,
c’est qu’en économie comme en socio, ce qui est vrai aujourd’hui
peut l’être moins demain ou ailleurs ; mais fondamentalement
ça reste des études du réel, donc ce qui est vrai et non pas de
qui est « bon ». »
D’une
part, l’économie est l’étude d’une partie du « réel ».
Le « réel » se limite pas à la seule Economie.
D’autre
part, dire qu’il y des visions « fausses » et « vraies »
des mécanismes économiques, c’est reconnaître qu’il puisse y avoir
des visions différentes de l’économie (à titre d’exemple parmi
d’autres : une vision « libérale » qui serait
vraie, selon vous, et une vision « marxiste », évidemment
fausse), c’est aussi faire de l’économie une science exacte. Or plus
loin, vous admettez que le « réel » d’aujourd’hui peut
ne pas être celui de demain. Donc l’économie ne serait pas une
science exacte puisque non soumise à des lois fixes et immuables
(genre 1+1 font 2 hier, aujourd’hui et demain). Bref que de
confusions et de contradictions peut-on relever dans votre propos
liminaire.
Dernier
point : s’il existe bien et bien des visions différentes de
l’économie (ce que vous admettez implicitement donc), c’est parce
que tout le monde n’a pas la même conception du « réel »
justement.
« Affirmer
qu’un salaire minimum crée du chômage n’est pas une
« vision », ni une opinion, c’est une constatation de la
réalité concrète de l’économie avec laquelle il faut composer.
Que ça nous plaise ou non ne change rien au fait que ça soit
indéniablement vrai. Après on peut dire : tant pis le
SMIC crée du chômage mais ça aide les travailleurs peu
qualifiés et c’est une bonne chose, ou l’inverse, et là c’est
une vision ou une opinion, mais pas un fait. Ne mélangez donc pas
faits et opinions, merci bien. »
Sauf
que rien ne vient corroborer vos assertions concernant le SMIC. Pour
preuve, même la GB de Tony Blair a fini par l’adopter sans que cela
n’augmente le taux de chômage. Idem en Irlande à l’époque du boom.