Blabla et sophismes, comme d’habitude, mais vous avouez au moins une chose : vous confondez la seul égalité légitime, l’égalité juridico-politique (jouir des mêmes droits), avec une égalité forcée et essentiellement tyrannique : l’égalité socio-économique (jouir des mêmes conditions d’existence), qui ni morale, ni souhaitable, ni possible à atteindre sans tuer ou enfermer tout le monde.
A partir de là, la messe est dite : vous ne comprenez pas le sens du mot liberté puisque vous le conditionnez à une utopique égalité matérielle, alors que la liberté est une absence de contrainte qui pré-existe tant qu’aucune coercition ne vienne la tuer.
Non seulement vous ne cherchez qu’à imposer vos vues aux autres (alors que le libéralisme vous encourage à créer votre propre modèle de société avec des gens consentants après libre la signature d’un contrat), mais en plus vous avez la prétention de penser mieux qu’autrui ce qui est bon pour lui, « utile » ou « juste ». « Il n’est point de vertu contrainte », voilà qui suffit à invalider tout votre déraisonnement coercitif et despotique.
Si vous n’êtes pas capable de comprendre par vous même l’essence du droit de propriété, en quoi c’est un droit de l’homme inclinable et en quoi être libre de créer et posséder du capital est la condition nécessaire à une société prospère, on ne peut plus rien pour vous. Je reprends un ancien post qui vous sied bien :
L’idée de base qui anime le « socialisme » dont vous vous réclamez peut se caractériser ainsi : les individus sont par nature incapables de diriger judicieusement et efficacement leur vie par eux-mêmes ainsi que de coopérer volontairement et équitablement entre eux. Ce sont de grands enfants forcément irresponsables et égoïstes (dans l’acception péjorative du terme) ; ils ne sont nullement propriétaires d’eux-mêmes mais appartiennent, au sens possessif, à la « collectivité » ou au grand organisme social dont ils ne sont que des fragments. En conséquence de quoi, l’État, forcément omniscient et omnipotent, doit les prendre en charge et les placer sous sa tutelle économique et sociale, relayée par des « collectifs » locaux, afin de les organiser, les diriger, les solidariser et les contrôler. Ce qui ne peut bien sûr se faire qu’en les dépossédant de leur indépendance et leur responsabilité individuelles, bref en les infantilisant autant que possible.
Outre le caractère profondément anti-humaniste, despotique, liberticide, pessimiste, malveillant, intolérant, paternaliste et étriqué d’une telle conception du monde, la réalité a toujours et partout prouvé sa fausseté et révélé ses méfaits. Personne de sensé aujourd’hui ne nie les évidents bénéfices de la libéralisation agricole en Nouvelle-Zélande, de la concurrence scolaire en Finlande ou du système de santé Singapourien. En face, les bas-du-front de gauche encensent un admirateur de Chavez qui explique que Cuba n’est pas une dictature. On a les modèle que l’on peut.
Alors, oui, vous pouvez toujours bramer à longueur de journée vos slogans creux, aigris et bas de plafond, ça ne fait que rendre l’évidence un petit peu plus éclatante : vous n’êtes que des fachos en puissance qui sont prêts à interdire la liberté, à nier la réalité pour imposer de force leur contrôle sur les liberté d’autrui, bref leur haine de la liberté et par là de l’humain dans son sens le plus noble. Tous égaux dans la misère, voilà votre ambition.
Continuez, continuez donc à prôner le collectivisme au mépris des millions qui en souffrent et en ont souffert, les individus libres seront les premiers à vous offrir la soupe quand votre mur de Berlin sera tombé.