La problématique des réseaux dépasse largement celle de la Franc-Maçonnerie. Tous les groupes tissent leur toile : associations, syndicats, clubs sportifs et mêmes sectes...
Un maçon de ma connaissance me disait que pour celui qui veut rentrer dans un réseau élitiste et côtoyer sans délai des « grands », mieux vaut s’inscrire dans un club de golf, de préférence à 10.000 ou 100.000 € de cotisation annuelle. Le tri est immédiat et pas besoin de s’emm... avec de la symbolique et des rituels.
Le même ami m’explique aussi que la FM est composée de deux mondes qui se côtoient mais ne se fréquentent guère : d’une part des frères sincèrement intéressés par une démarche philosophique et initiatique, et de l’autre des « pseudo-frères », tout aussi nombreux, venus profiter d’un réseau. Et chacun connait les loges où l’on travaille (au sens philosophique du terme) et celles où l’on fait ouvertement des affaires.
Au fur et à mesure que l’on monte dans la hiérarchie, ceux qui sont là pour les affaires deviennent majoritaires puisque les autres ne sont pas motivés pour ce type d’activité. Au sommet, il n’y a plus guère que des faux frères et autres mauvais compagnons. C’est bien le cas de la GLNF, dirigée depuis des années par un avocat d’affaire de la Côte (qui a dit véreux ?). Son prédécesseur, également originaire de PACA, est poursuivi pour captation d’héritage.
Ce que j’en retiens ? Qu’il ne faut pas mettre tous les FM dans le même sac, et que les réseaux continueront d’exister, FM ou pas FM.