Monsieur

Vous reprenez ici tous les poncifs repetitifs des gauches sur le FN d’une part et sur Sarkozy d’autre part. Quelques clics sur internet (par exemple De gaulle Fasciste) vous permettrons de verifier que les termes en sont exactement les memes que ceux auxquels ils recouraient concernant le General de Gaulle. Cela va jusque dans les nuances entre un Mendes France jouant les grandes consiences indignees en regrettant en gros « que le General soit manipule par des forces qui le depasseraient » , jusqu’aux second couteaux du moment, genre Miterrand, Marchais, qui portent directement les accusations de dictature.

Ceci est particulierement savoureux a l’epoque. Non seulement on parle de de Gaulle, non seulement on connait le comportement des impetrant pendant la guerre. Mais on sort de l’episode Guy Mollet. Les socialistes, incapables de trouver une slution politique a une grave crise, viennent de lacher Legion et Para avec pleins pouvoirs sur les populations civiles a Alger...

L’exact parallelisme des critiques devrait vous conduire a vous poser des questions. Au fond, peu leur importe qu’il s’agisse de de gaulle ou Sarko, quand la gauche n’est pas au pouvoir elle hulule au fascisme. Mais il en va de meme quand on a juste des idees differente des siennes.

Du reste il n’y a pas que cela qui ne change pas. En 2007, Royale envisageait l’envoi de l’armee dans les banlieues.

Le candidat actuel du PS est souvent presente comme un nouvel Henry Queuille, adversaire du General, de chirac, etc... qui certes, pris des initiatives interessantes, mais reste surtout comme l’homme qui prononca la phrase immortelle, de memoire, il n’y a aucun probleme politique aussi complique soit il, qu’une absence totale de decision ne finisse par resoudre.

Bon, si c’est ce que vous souhaitez pour notre pays, c’est votre droit.

Mais il me semble que tous ce qu’il vous reste de Gaullisme, c’est la croyance en un homme providentiel pour le meilleur ou pour le pire. Ici, ce serait le pire. Je crois que la question de fond n’est pas la. Peu importe au fond Sarko.

Allons nous remettre le robinet des finances publiques et le dossier de la reforme de l’etat entre les mains de partis de fonctionnaires ou allons nous poursuivre notre modernisation ?

Parce que dans un pays ou 57% du PIB passe entre des mains publiques, la question centrale est celle de la primaute du politique sur la bureaucratie avant meme de savoir si il prime la finance et l’economie.

Du reste, a parcourir votre texte sur les difficultes des handicapes, on a bien le sentiment qu’ils se heuretent plus a des lourdeurs bureaucratique qu’a une mauvaise volonte politique.