Merci
« De sorte que l’on peut affirmer que le principe de
base du libéralisme est violé sans vergogne par ses propres
adorateurs. »
Tout à fait. Je le dis à bas bruit
dans le corps de l’article :
Finalement,
quand on y regarde de près, la Main n’est pas si invisible que
ça....
La
secte libérale est une des plus hypocrites qu’il se puisse
connaître. Des qu’il s’agit des pauvres ce ne sont que clameurs
désolées pour réduire leurs prestations, « Le social on
en crève ! » m’a un jour lâché une mémère emperlousée
croisée dans un salon de thé, mais par contre, l’ordre mendiant du
Medef n’en finit jamais d’agiter sa sébile pour obtenir subventions
et dérogations diverses au cri déchirant de :
Trente
ans qu’on les écoute couiner contre l’État Léviathan qui ruine les
pays, mais dès que la sainte famille du Capital a besoin d’un coup
de main, et c’est tous les jours, ils te transforment vite fait un
président de la République en VRP de luxe qui a méchamment intérêt
à décrocher des marchés s’il veut conserver l’estime des
éditorialistes de Valeurs
actuelles.
L’État
opposé au Marché,
est la plus belle arnaque intellectuelle depuis l’établissement
supposé de la Dictature
du Prolétariat en
URSS.
Sans
État pas de Marché.
Les deux entités sont inséparables et ont cru de conserve dans tous
les pays, et plus ceux-ci sont libéraux, et plus l’État est féroce
à réprimer les opposants à la Main
Invisble.
Comment
un libéral, par exemple, peut-il être opposé à des campagnes de
boycott ?
Non,
ce qui couvre leurs corps de boutons, c’est l’État
Providence
et ses lois qui restreignent la toute puissance du Capital. Ça
c’est le mauvais État qu’il faut incessamment dégraisser.
Celui
qui finance Dassault et son Rafale hors de prix, celui-là c’est le
bon État.
Me
font penser à une anecdote que racontait Fritz Lang.
Peu
après la prise du pouvoir par les nazis, Fritz Lang, qui faisait ses
bagages pour émigrer aux USA fut convoqué par Goebbels. Il se rend
à la convocation, fort inquiet, et a la grande surprise de
s’entendre proposer, après protestations répétées d’admiration,
la direction de la UFA .
Autrement
dit la haute main sur le cinéma allemand.
Très
surpris, et essayant de se dégager de ce guêpier, Lang répond :
« Mais,
Herr Goebbels, il y a un petit souci... Je suis juif »
Goebbels
éclate de rire et lui répond :
«
C’est nous qui disons qui est juif et qui ne l’est pas ! »
De
même, ce sont eux qui vous disent où est la Liberté et où elle
n’est pas.
Plus
tartuffe qu’un libéral, c’est difficile à trouver.
J’ai,
dans ma jeunesse été un grand lecteur du superbe Jack London, John
Barleycorn, le Talon de fer, et bien sûr le déchirant Martin
Eden... Mais je n’ai pas lu pas les récits dont vous me parlez. Merci
de me les faire connaître.