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Commentaire de mike gallantsay

sur Une si opiniâtre constance...


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mike gallantsay 16 avril 2012 11:50

Merci


« De sorte que l’on peut affirmer que le principe de base du libéralisme est violé sans vergogne par ses propres adorateurs. »

Tout à fait. Je le dis à bas bruit dans le corps de l’article :

Finalement, quand on y regarde de près, la Main n’est pas si invisible que ça....

La secte libérale est une des plus hypocrites qu’il se puisse connaître. Des qu’il s’agit des pauvres ce ne sont que clameurs désolées pour réduire leurs prestations, « Le social on en crève ! » m’a un jour lâché une mémère emperlousée croisée dans un salon de thé, mais par contre, l’ordre mendiant du Medef n’en finit jamais d’agiter sa sébile pour obtenir subventions et dérogations diverses au cri déchirant de :

    « Diminuez les charges !! »

Trente ans qu’on les écoute couiner contre l’État Léviathan qui ruine les pays, mais dès que la sainte famille du Capital a besoin d’un coup de main, et c’est tous les jours, ils te transforment vite fait un président de la République en VRP de luxe qui a méchamment intérêt à décrocher des marchés s’il veut conserver l’estime des éditorialistes de Valeurs actuelles.

L’État opposé au Marché, est la plus belle arnaque intellectuelle depuis l’établissement supposé de la Dictature du Prolétariat en URSS.

Sans État pas de Marché. Les deux entités sont inséparables et ont cru de conserve dans tous les pays, et plus ceux-ci sont libéraux, et plus l’État est féroce à réprimer les opposants à la Main Invisble.

Comment un libéral, par exemple, peut-il être opposé à des campagnes de boycott ?

Non, ce qui couvre leurs corps de boutons, c’est l’État Providence et ses lois qui restreignent la toute puissance du Capital. Ça c’est le mauvais État qu’il faut incessamment dégraisser.

Celui qui finance Dassault et son Rafale hors de prix, celui-là c’est le bon État.


Me font penser à une anecdote que racontait Fritz Lang.

Peu après la prise du pouvoir par les nazis, Fritz Lang, qui faisait ses bagages pour émigrer aux USA fut convoqué par Goebbels. Il se rend à la convocation, fort inquiet, et a la grande surprise de s’entendre proposer, après protestations répétées d’admiration, la direction de la UFA .

Autrement dit la haute main sur le cinéma allemand.

Très surpris, et essayant de se dégager de ce guêpier, Lang répond :

« Mais, Herr Goebbels, il y a un petit souci... Je suis juif »

Goebbels éclate de rire et lui répond :

«  C’est nous qui disons qui est juif et qui ne l’est pas ! »

De même, ce sont eux qui vous disent où est la Liberté et où elle n’est pas.

Plus tartuffe qu’un libéral, c’est difficile à trouver.


J’ai, dans ma jeunesse été un grand lecteur du superbe Jack London, John Barleycorn, le Talon de fer, et bien sûr le déchirant Martin Eden... Mais je n’ai pas lu pas les récits dont vous me parlez. Merci de me les faire connaître.



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