le dossier est CONNU. et les REVIREMENTS d’héritage Lambert répertoriés : le premier n’est PAS pour LePen, le dernier SI.

d’où la colère des ayants-droits, qui ont mené procés contre cette attribution unique d’héritage. Les FAITS sont là, VOUS NE POUVEZ LES NIER EN NEGATIONNISTE de l’affaire Lambert !!

Jean-Louis Omer (ancien militant du F.N) parle du Front National et de Jean-Marie Le Pen

L’autre aspect du personnage Le Pen, ce sont les étonnants rapports de l’homme à l’argent. Le Breton, fils d’un pauvre marin pêcheur disparu en mer, qui a su faire pleurer Margot sur son enfance de Petit Chose érigé en pupille de la Nation, sait aussi se montrer adroit en affaires ; de même qu’il a su transformer le FN en une boutique personnelle très rentable pour lui. L’entreprise Le Pen, même si elle n’est plus au mieux de sa forme, n’entame en rien la solidité financière de son patron.

Souvenons-nous de la crise de 1998 ; elle éclate sur la révélation d’un militant de Sète, ulcéré par ce qu’il découvre ; on apprend par lui que la famille Le Pen ponctionne 250 000 francs par mois dans la caisse du Front national pour entretenir son standing de vie, hors frais et indemnités d’élus - quand il y en a, bien sûr… Pour toute réponse, le militant est exclu sur-le-champ et l’incident est clos. Je rappelle, incidemment et accessoirement, que l’essentiel des fonds du FN était alimenté par les militants qui suaient sang et larmes pour le boss et son mouvement, sans compter qu’ils devaient subir la diabolisation hystérique des privilégiés du système, au point parfois de perdre leur emploi ou leur fonction…

Ensuite il y a eu l’affaire Lambert. Hubert Lambert, richissime héritier des ciments du même nom, était à la tête d’un héritage fabuleux. Historien, il participa à la fondation du FN ; mais c’était un homme de santé fragile : il mourut à 42 ans ; auparavant, il avait légué à Le Pen, parmi d’autres héritiers, une somme d’argent énorme ainsi qu’un superbe manoir situé dans l’ouest parisien. Certains membres de la famille Lambert contesteront cet héritage, mais il semble qu’un modus vivendi soit intervenu entre les deux parties. Peu importe. Un des grands arguments avancés par Le Pen pour se justifier, disons moralement, sera de soutenir que Lambert lui avait légué cette fortune avec pour mission de conduire le FN à la victoire, comprenons d’arriver au pouvoir. Après tout, pourquoi pas ? C’était la condition sine qua non posthume. C’est raté. Question : Le Pen, doit-il rendre cet argent - argent désormais usurpé - à la famille Lambert pour n’avoir pas rempli son contrat ?

Enfin, il y a l’affaire du château de Neuvy sur Barengeon, racheté dans des conditions tout aussi rocambolesques au roi nègre Bokassa, ex-empereur de Centrafrique, par son factotum Roger Holeindre. Celui-ci, semble-t-il, en a été le propriétaire ; il l’a entièrement fait restaurer par les militants, puis il a fait remettre en état le magnifique parc qui l’entoure ; jusqu’au jour où, vingt ans plus tard, on apprendra que ledit château a été revendu discrètement. Quel gâchis, alors qu’au départ cette magnifique demeure était prévue pour en faire un lieu de rencontre de la Jeunesse française. Encore une occasion manquée. Un beau gâchis, oui, mais pas pour tout le monde ; la vente du château à bien dû profiter à quelqu’un, si ce n’est aux militants qui l’ont remis en état. Résultat, le compteur est toujours à zéro : rien de positif !

À la différence des roquets de gauche, toujours prompts à promener leur truffe dans les poubelles des autres alors qu’ils ignorent leurs dépotoirs bien répugnants, je ne cherche qu’à démontrer les rapports quasi névrotiques de Le Pen à l’argent, et les incidences de sa façon de vivre en totale contradiction avec notre éthique nationaliste. J’ai volontairement choisi des cas mettant en évidence les préjudices causés directement ou indirectement au mouvement, ou lui portant un grave tort, démontrant que le Président fondateur du Front national a un art consommé pour jongler habilement avec la caisse de la maison et sa fortune personnelle. Je veux ignorer la façon dont il faisait appel à la générosité des militants, à chaque élection présidentielle, pour financer sa campagne sur un compte personnel à part et non sur celui du mouvement ; et bien d’autres encore, comme les fameux drapeaux d’après réunions qui généraient une masse d’argent liquide non négligeable, échappant à tout contrôle, etc… Le fils de l’humble pêcheur breton ne s’est jamais signalé par ses excès d’humilité ; il a trop entretenu un climat malsain de sombres tripatouillages ; il a trop fait planer des doutes sur son honnêteté foncière ; tout cela a fini par donner de lui l’image d’un morfalou assoiffé d’argent et de pouvoir, mais frustré, semble-t-il, de la reconnaissance officielle et des honneurs de la République qu’il recherchait avidement.