@ Deneb
Je »demande à la
machine« , c’est vrai, quand elle peut me fournir »quelque chose qui
m’intéresse", mais j’essaie de savoir si elle a été autorisée, installée,
alimentée par des gens honnêtes. Et je sais que je n’en aurai jamais la totale
certitude.
Je ne confie pas, surtout pas, »mes craintes et mes espoirs à la
machine" mais je l’utilise,
c’est vrai, pour les faire connaître à certains autres quand ça me paraît
important.
Je ne suis jamais sûr qu’elle le fera et suis absolument certain que,
lorsqu’elle le fera, c’est parce que des hommes, mes semblables, l’y auront
autorisée. Je ne suis jamais certain que la machine respectera « mes craintes et mes espoirs ». Je sais
qu’elle a mille moyens de les présenter de manière déformée, et même d’en
inverser le sens.
L’inversion de sens, aujourd’hui, est quelque chose de très
courant.
Voyez par exemple les associations dites »anti-racistes" qui="qui" favorisent="favorisent" le="le" racisme="racisme" voyez="voyez" pour="pour" la="la" des="des" droits="droits" de="de" et="et" par="par" exemple="exemple" dans="dans" fait="fait" riposte="riposte" interdit="interdit" les="les">
Tout cela est le résultat de la »machine publicitaire" qui="qui" fonctionne="fonctionne" plein="plein" et="et" a="a" conditionner="conditionner" les="les" individus="individus" pour="pour" leur="leur" faire="faire" accepter="accepter" le="le" remplacement="remplacement" du="du" comportement="comportement" citoyen="citoyen" par="par" de="de" toutes="toutes">
Ce n’est pas un hasard
si François Brune (pas celui qui parle aux morts, l’autre) qui a combattu
pendant des années, dans le Monde Diplo et dans des livres, "l’impérialisme
publicitaire", est le même auteur qui a publié en 2000 à l’Harmattan Sous
le soleil de Big Brother (précis sur
« 1984 » à l’usage des années 2000).
A l’ère de »la
machine qui sait tout faire" il est plus indispensable que jamais de
réanimer la conscience citoyenne dans la tête et le cœur des femmes et des
hommes en chair et en os.
Bien cordialement.