Hélas,
mille fois hélas…sans vouloir être un oiseau de mauvaise augure,
ni être un naïf au petit pied, il n’est qu’à observer la
situation telle qu’elle se présente, pour voir le mur démentiel
qui se dresse devant nous. Il ne s’agit pas d’un manque
d’optimisme de ma part.
Ce
ne sont pas non plus les opportunités qui fassent défaut, ce sont
les hommes providentiels qui manquent. Il n’y en a aucun qui se
détache du troupeau de bras cassés, qui soit capable d’imposer
une véritable vision d’avenir. En l’occurrence comment assurer
une politique collective pour créer un gouvernement fédéral
Européen.
Chacun
joue sa propre partition avec la certitude d’avoir raison.
C’est
la tour de Babel de mémoire biblique.
Les
grands changements se font la plupart du temps dans la douleur, par
des soulèvements, des révolutions ou par des guerres civiles. Nous
disposons de multiples exemples qui parlent d’eux-mêmes.
Le
Maroc, l’Egypte, la Tunisie et la Lybie sont là pour nous donner
une leçon d’histoire et nous faire comprendre que ce que
« l’Homme »
ne sait faire, « les
hommes »
le feront. Les bonnes âmes, les crédules et les pourvoyeurs
d’illusions ont péris à Auswitz, les pragmatiques ont pris le
maquis, les armes et ont gagné la guerre.