ce qui devient une habitude sur ce site c’est d’essayer de faire prendre des vessies pour des lanternes en utilisant toutes sortes de mauvaises interprétations de pseudos affirmations ,on crache allègrement a la tronche des intervenants et on replie les interventions qui nous déplaises ,ou mieux on insulte a tour de bras mais on dénonce et on fait retirer les propos dérangeant comme le fait morice avec délectation ,ne jamais se contenter du petit commentaire qui tue mais aller se renseigner sur la véracité du commentaire sur le net ou ailleurs .pour répondre a isga sur ces insinuations fausse sur le FN LES SOCIALISTES N’ONT RIEN A ENVIER voir en dessous la vidéo et voici le texte tiré du livre cité dans la vidéo
http://www.youtube.com/watch?v=GE7P2HkUTl0&feature=related
une
partie de la gauche antiraciste des années 1920 et 1930, mobilisée
autour de la LICA s’est massivement ralliée au pacifisme en 1938,
avant de rejoindre le régime de Vichy ou les mouvements ultra
collaborationnistes. A l’inverse, il souligne que la droite
républicaine mais aussi les partis « nationaux » –
Camelots du roi ou Jeunesse patriotes – ont joué un rôle décisif
dans l’essor de la Résistance française à ses débuts.
René
Belin,
numéro 2 de la CGT déclare à la revue anti-raciste « Droit
de vivre » en juin 1939 : « La classe ouvrière est
profondément anti-raciste. Je suis entièrement d’accord avec
l’action de la LICA ». Cela ne l’empêche pas de devenir
ministre de la production industrielle et du travail du maréchal
Pétain et de figurer parmi les signataires du statut des Juifs du 8
octobre 1940.
Gaston Bergery, membre du parti radical, écrit
en 1936 « Le racisme et l’antisémitisme sont contraires
à l’idée de Nation… C’est la diversion, le recherche du bouc
émissaire, et c’est là une opération abominable ».
Cependant, il vote les pleins pouvoirs à Pétain le 10 juillet 1940,
devient un militant actif de la Révolution nationale et de la
collaboration, avant d’être nommé ambassadeur du maréchal à
Moscou puis à Ankara.
Georges Bonnet, député radical-socialiste,
ministre des affaires étrangères en 1938 et 1939, président
d’honneur du « Deuxième congrès international du
rassemblement mondial contre le racisme » déclare en 1938 « La
France doit donner l’hospitalité à tous ceux dont la vie est
menacée ». Pourtant, lui aussi devient un notable de Vichy et
approuve la rencontre de Montoire entre Pétain et Hitler dont il
salue le « caractère historique » car « marquant
le début d’une organisation nouvelle de l’Europe dans laquelle
la France et l’Allemagne, chacune avec son génie, doivent tenir
une place… »
Gratien Candace, député de gauche de la
Guadeloupe proclame en janvier 1939 que « le racisme est la
plus grande honte politique et sociale du XX ème siècle ».
Lui aussi vote les pleins pouvoir au régime du maréchal Pétain et
entre dans le « Conseil national » de Vichy. Charles
Pivert, militant à la SFIO déclare lors d’un congrès de
la LICA que « le fascisme comme le racisme, est un état de
régression sociale ». Pourtant, il adhère sons l’occupation
à une organisation collaborationniste « France-Europe »
et écrit dans la revue « Germinal ». Eugène
Frot, député socialiste, plusieurs fois ministre, est
membre d’honneur « du centre de liaison des comités pour le
statut des immigrés » (lié à la LICA). Il vote pour Pétain
en juillet 1940, intègre le Conseil national de Vichy et « l’amicale
lavaliste ».
II/ Intellectuels, écrivains, journalistes
L’auteur cite divers intellectuels et écrivains,
connus pour leur engagement humaniste et antiraciste, dans les
années 1920-1930 qui se sont ralliés au régime de Vichy, par
pacifisme, et ont soutenu, à des degré divers, le principe de
collaboration : Georges Blondel, René Laforgue,
Marcelle Capy, Jean Cocteau, Jean Giono, Maurice Rostand, Marcel
Aymé, Pierre Benoit, Jacques de Lacretelle, Marcel Jouhandeau,
André Thérive.
Les journalistes sont nombreux à avoir ainsi basculé de la
défense des bons sentiments humanitaires et anti-racistes à un
soutien inconditionnel du régime du maréchal Pétain : Emile
Roche et Pierre Dominique (« La République
»), Robert de Beauplan, Stéphane Lauzanne (rédacteur
en chef du Matin), Léon Bailby (Le
Jour), Alain Laubreaux (l’Oeuvre,
journal de gauche avant l’occupation). Certains vont même
prendre des positions pro-allemandes : Pierre-Antoine Cousteau
(rédacteur en chef de Paris-Soir) ; Jean
Luchaire (patron des Nouveaux Temps), homme de
gauche dans les années 1920 et 1930, devenu hitlérien après
l’occupation.
III/ Personnalités de l’ultra-collaboration
Deux sont particulièrement célèbres :
Marcel Déat, député SFIO, crée l’Union
socialiste républicaine en 1935 et soutien le Front populaire,
membre du comité de vigilance antifasciste, chantre de
l’antiracisme dans les années 1920 et 1930 : « Il
n’y a pas de pays qui soit plus réfractaire que la France à la
notion de race, elle qui est l’admirable résultante historique de
mélanges constants et de métissages indéfinis »… Les bons
sentiments de Marcel Déat le conduisent au pacifisme (« Mourir
pour Dantzig, non !), puis le transforment en partisan fanatique
de la collaboration avec le Reich hitlérien.
Jacques Doriot dirige les Jeunesses communistes à
partir de 1923, maire de Saint Denis en 1931, haut responsable du
PCF, il crée sont parti populaire français en 1936. Dans les années
1920, il est l’avocat passionné de l’antimilitarisme et de
l’anticolonialisme. Contrairement au reste du Parti communiste, il
est proche de la LICA, condamne avec véhémence le racisme et
l’antisémitisme. A partir de 1940, il prône l’intégration de
la France dans l’Europe nationale socialiste, crée la légion
française des volontaires qui combat en Russie aux côtés de la
Wehrmacht.
L’auteur ne se limite pas à ces deux noms et présente le
parcours de nombreuses personnalités, plusieurs centaines, venues de
la gauche, dans les années 1920-1930 le plus souvent
socialistes ou communistes, qui ont ainsi basculé du culte des bons
sentiments humanistes à l’engagement ultra-collaborationniste, par
exemple : Marc Augier (mouvement des auberges
de jeunesse), Jean-Marie Marcel Capron (maire
d’Alforville, PC), Jean-Marie Clamamus (maire de
Bobigny, PC), Paul Perrin (député SFIO de la
Seine), André Grisoni (radical-socialiste, maire de
Courbevoie), Maurice Levillain (président du
conseil général de la Seine – SFIO), Barthélémy
Montagnon, Paul Rives (SFIO), René Château
(député radical-socialiste, membre de la ligue des droits de
l’homme), Claude Jamet (proche des communistes et
des socialistes), Camille Planche (SFIO), Léon
Emery (ligue des droits de l’homme, comité de vigilance
anti-fasciste), George Dumoulin (CGT, SFIO), Maurice
Ivan Sicard (venu de l’extrême gauche anti-fasciste),
Pierre Thurotte (SFIO), Pierre Bonardi
(LICA), Adrien Marquet (SFIO, maire de Bordeaux),
etc.
la
résistance trouve en grande partie ses origines dans la droite
française, la droite républicaine mais aussi dans les mouvements
nationalistes comme les Camelots du Roi, les Jeunesses Patriotes,
dont de nombreux militants ont refusé de suivre Maurras lorsque
celui-ci a approuvé l’accord de Munich, l’armistice et la
Collaboration. Parmi ces initiateurs de la Résistance française se
trouvent notamment D’Estienne
d’Orves, Rémy, Pierre Fourcaud, Maurice Duclos, André Dewavrin,
Loustanau-Lacau, Marie-Madeleine Fourcade, Colonel Groussard, Pierre
Nord, le Colonel arnould, Henri Frenay, Pierre de Benouville,
Charles Vallin, les frères François et Henri d’Astier de la
Vigerie, etc.