Depuis hier Fillon en à
rajouté une couche :
François Fillon a
estimé aujourd’hui, lors d’un déplacement de soutien à Nicolas
Sarkozy dans Paris, que les règles d’égalité du temps de parole
ont conduit à un « certain déséquilibre » car "9
candidats ont tapé sur le président de la République depuis 5
semaines".
le premier ministre a
rencontré des militants dans un café branché où il s’en est pris
à cette règle d’équité. "Le fait que depuis 5 semaines, nous
soyons obligé d’entendre de la même façon les 10 candidats à
l’élection présidentielle, 9 qui tapent sur le président de la
République et le président de la République tout seul pour se
défendre, ça conduit à certains déséquilibres qui seront
rétablis lundi prochain"
"puisque lundi
prochain on aura Nicolas Sarkozy contre sans doute le candidat du
parti socialiste, on ne sera plus à 90% de temps de parole pour
l’opposition et 10% pour la majorité, on sera à 50/50. Et là on va
voir pendant 15 jours une autre campagne qui va commencer"
Sarkonette en remet une
couche ;
Dans une interview au
« Figaro » vendredi
20 avril, Nicolas Sarkozy promet de "mettre
à plat" les
règles de l’égalité du temps de parole et de parrainage des
candidats à la présidentielle : "C’est la dernière élection
avec ces règles, parce que tout ceci conduit à la caricature de la
démocratie"
les patons des chaines
s’y mettent également :
"C’est une fausse
égalité, rouspète Jean-Louis Missika, spécialiste des médias et
membre de l’équipe de François Hollande. On ne peut pas continuer à
donner à Cheminade le même temps de parole qu’à Sarko !".
D’autant moins que la pléthore de candidats, associée à la
contrainte de l’égalité, a obligé les chaînes à réduire la
place des programmes politiques. Dans une lettre
adressée au Conseil constitutionnel , les dirigeants de neuf
chaînes de télévision et de radio (RTL, France Inter, France Bleu,
France Info, France Culture, Europe 1, RMC, BFM Business et BFM TV)
ont demandé en février un assouplissement des règles du CSA