Bonjour, Dominique.
« Article très pragmatique », écrivez-vous . Permettez-moi d’émettre des doutes car ce qui s’est passé pour l’Equateur (15 millions d’habitants) et l’Islande (350 000 habitants !) n’a rien à voir avec ce qui pourrait se passer pour la France.
Pour mémoire, rappelons que la dette équatorienne était de 3 milliards, autrement dit une goutte d’eau comparé à celle de la France. Rappelons également que l’Equateur fait partie des pays les plus pauvres et avait, de ce fait à faire valoir des arguments que n’a pas la France.
Affirmer à cet égard que 10 millions de Françis vivent dans une « misère noire » comme l’écrit l’auteur est très excessif, même si je déplore souvent la paupérisation croissante de la population. Cela pour souligner qu’aux yeux de la finance internationale, la situation de la France, 5e puissance mondiale, reste très privilégiée malgré les énormes disparités sociales.
Tout cela pour dire qu’un refus de la France entraînerait des réactions particulièrement virulentes, et probablement un très grand désordre international aux conséquences imprévisibles. Malgré tout, je pense moi aussi qu’il faut tendre sinon vers une annulation totale de la dette, du moins vers un allègement spectaculaire, à la hauteur des profits colossaux qu’ont engrangé les banques. Mais tout cela n’est pas simple, loin de là, et nécessiterait de la population une forte adhésion qui est loin d’être acquise. Cela n’empêche pas de mener le combat...