« Déjà en 2000, Al Gore, dans un premier temps avait été donné gagnant, mais sous la pression de la chaine Fox News, George Bush l’avait finalement emporté, tout ça suite à une contestation liée au vote électronique : faux. Gore a été victime non pas du vote électronique, mais au contraire de machines obsolètes fonctionnant sur le principe des cartes perforées qui ne perforaient plus correctement les cartes. Aucune pression médiatique n’a changé le résultat : les chaînes info qui annonçaient la victoire de Gore en Floride se basaient sur des premières estimations qui se sont inversées en cours de dépouillement. Logique qu’elles basculent par la suite vers une victoire de Bush en Floride.
Enfin, Gore a surtout payé son manque de courage politique. Il aurait dû réclamer un décompte total. Ce dernier a été réalisé par la suite et Gore l’avait effectivement emporté de 600 voix.
»et on se souvient de la campagne américaine de 2004 dans laquelle George W.Bush avait été élu d’un cheveu, face à John Kerry, campagne dans laquelle de lourdes présomptions portent encore aujourd’hui sur une possible fraude électorale.« : faux encore. Bush l’a emporté de plus de trois millions de voix au niveau national, et de plus de 100 000 voix en Ohio. Et les machines à voter électroniques ne représentaient que 20 % des urnes. Pour finir, Bush était en tête des derniers sondages dans cet Etat, il n’y a pas eu de surprise donc.
»En 2007 l’écart de voix entre Sarközy et Royal était de 2 147 698 voix, soit moins que le nombre de votes électroniques (2 500 000) qui seront effectués en 2012. Une fraude massive, et un écart de voix limité entre les deux postulants pourrait donc faire basculer l’élection."
Ce n’est pas un résultat surprenant :
Les écarts entre finalistes :
1965 : 2 464 000 voix
1969 : 3 121 000 (droite-droite)
1974 : 424 000
1981 : 1 100 000
1988 : 2 500 000
1995 : 1 600 000
2002 : 20 000 000 (droite- extrême droite)
2007 : 2 100 000
Si on excepte les cas particuliers de 74 (match très serré) et de 02 (présence de Le Pen), on a 2 millions de voix d’écart en moyenne.
Une fraude massive serait impossible à organiser en toute discrétion : qui croira sérieusement que Sarkozy emporte 90 % des suffrages dans les votes électroniques ?