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Commentaire de Jason

sur Libération minimise la loi de 1973


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Jason Jason 23 avril 2012 19:32

Le résultat de tout cela me paraît très simple. Une partie des finances publiques ont été privatisées. C’est dans l’ordre des choses dans la mondialisation de la finance encouragée par nos gouvernements d’Europe.

 Il en résulte qu’une certaine partie des économies des Etats qui se livrent à ce procédé sont en concurrence avec les marchés de la finance mondiale. Mais, les Etats ne fonctionnent pas au rythme de cette finance, ni avec les mêmes buts, la finance mondiale ne s’intéressant pas aux fonctionnements des Etats, mais aux seuls rendements ou aux risques qu’ils peuvent procurer. L’usage de cet argent ne les intéresse que s’il s’agit d’un gain ou une perte. Pas d’autre chose. Et c’est là l’essentiel de la financiarisation sans but qu’elle-même.

La Banque de France a eu doit de créer des billets de banque depuis 1803, date de la création de cette banque. En 1973, sous le prétexte fallacieux de risques d’inflation, les empruntsd’Etat ont été privatisés, avec comme conséquence que les prêteurs ont un droit de regard sur l’usage que font les Etats de l’argent qu’ils leur prêtent.

 Donc une partie de la gestion des finances publiques n’est plus dans les mains des gouvernements, lesquels gouvernements sont désignés, en principe, par les populations. Les systèmes démocratiques ne deviennent alors qu’une parodie.

On le voit avec les systèmes de notation, la mise sur le marché des obligations d’Etat, et la spéculation qui s’ensuit. Ajoutons à cela une manipulation des taux, et le tour est joué.

Par ce tour de passe passe, les Etats deviennent la courroie de transmission du pillage des population, par urnes interposées.

Et vogue la galère. Pour les politiques de carrière, l’équation est très simple, c’est leur succès et c’est l’argent des autres. Quant aux responsables, ils sont introuvables dans nos démocraties.

P.S. c’est la même chose pour les communes où les maires ont le droit d’endetter les habitants autant qu’ils le veulent. C’est pas beau ça ?


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