Bonsoir Romain,

Si je parle du vote blanc je ne pense pas seulement aux élections présidentielles mais à toutes les élections.

Historiquement, le vote blanc est apparu au cours de la période révolutionnaire (1789-1799)

Le vote blanc se différencie de l’abstention car il intègre la démarche d’aller voter. L’électeur tient donc à utiliser son droit de vote, mais à exprimer qu’aucun candidat ne lui convient.

Définir le vote blanc et comment décrypter le message de l’électeur ?

Le vote blanc indique que l’électeur à la volonté de se démarquer, de faire son devoir de citoyen et de participer au débat politique, mais qu’il marque de façon significative son refus des choix qui lui sont imposés. Il exprime clairement un troisième choix démocratique, celui de dire que ce qu’on lui propose ne correspond pas à sa volonté et qu’il ne votera pas pour un candidat par défaut. L’électeur peut vouloir également montrer son hostilité à la politique ou à un manque d’information ou incompréhension sur les différents programmes.

Du côté des candidats présidentielles 2012

Seuls François Asselineau (UPR), François Bayrou et Nicolas Dupont-Aignan l’ont inscrit dans leur programme de campagne. Eva Joly et Nathalie Arthaud se sont prononcées en sa faveur, et Jean-Luc Mélenchon a jugé que sa reconnaissance « serait bien normale ». Nicolas Sarkozy, qui l’avait évoqué lors de la campagne de 2007, ne s’est pas prononcé cette année, quant aux autres candidats, ils ne se sont pas exprimés.

L’article le plus récent (L. 66), appartenant au code électoral actuel, réserve au bulletin blanc le même sort que le bulletin nul et n’est donc pas comptabilisé.
La seule interprétation du vote blanc proposée dans des pays démocratiques est en Amérique du Sud. En Colombie, au Brésil et au Pérou, le vote blanc de deux tiers des électeurs annule le scrutin.

Le fait de ne pas comptabiliser les votez Blancs (je bien dit votes blanc et pas null) augmente anormalement le chiffre, en pourcentage (score), des candidats ce qui est pour moi un trucage !

Un exemple : Si il y à 30% des gens qui votent blanc on ne pourra plus dire « tel candidat » à récolte par exemple 30% des voix mais, avec la prise en compte de votes blancs, seulement 20% sur l’ensemble des électeurs ... la légitimité n’est donc plus la même !

Un sondage d’avril 1998 nous apprend que 80% des électeurs ayant eu voté blanc sont favorable à la prise en compte des bulletins blancs.

Enfin, quand on demande à ceux qui ont eu voté blanc quelles été leur motivation, ils répondent le plus souvent qu’il s’agit du refus des candidats en présence (36%) et de l’hostilité à l’égard de la politique (35%) et moins fréquemment que cela relève du désintérêt (13%) et du manque d’information (11%).

Ses chiffres montrent donc bien tout l’intérêt que porte le vote Blanc. Le vote blanc exigera plus de rigueur et de serieux des candidats et de leur programmes !

Actuellement il suffit aux candidats de faire des promesses de n’importe quoi pour être élu, comme le font Nicolas Sarkozy et François Hollande.

Personnellement je suis pour une le rejet des programmes ou le rejet des candidats si plus de 50% de électeurs se prononcent par un vote blanc.