@ tythan
A part peut-être l’inénarrable Frédéric Lordon, j’ignorais
que cette espèce en voie de disparition soit encore vivante !
Et pour cause, puisqu’ils sont écrasés par la masse des économistes libéraux. Ce n’est pas parce qu’ils ne sont pas audibles qu’ils n’existent pas et que ce qu’ils disent n’est pas intéressant. Les arguments d’autorités et de nombre font bien souvent douter sur le fait que bien des analystes (et non économistes) traitent de « science » économique alors qu’ils ne servent que de paravents aux aberrations du système en place.
Je ne vais pas me lancer dans un discours sur les bienfaits de
l’économie capitaliste. C’est elle qui vous a permis de disposer de
votre ordinateur. Maintenant, si vraiment il y a besoin, un voyage à
Cuba ou en Corée du Nord pourrait vous ouvrir les yeux...
Je pourrais aussi aller à Haiti ou au Bangladesh. Pour voir les bienfaits de l’économie capitaliste. Par ailleurs, sur le plan technologique, il ne me souvient pas que les pays de l’est n’est pas également quelques réussites à leurs actifs. Et sans remonter aussi loin, Cuba est par exemple à la pointe en matière de médecine. Mais vu que vous avez l’air particulièrement buté sur votre doxa libérale, ce sont sans doute des choses qui vous échappent.
Si les banques ne servent pas les mêmes intérêts aux épargnants,
c’est tout simplement parce que les sommes prêtées n’ont pas la même
maturité et quantité. Autrement, cela doit être la même.
"Il s’agit pourtant là d’immobilisation de vrai valeurs. Il est
vrai qu’eux n’ont pas droit aux même droit concédés par l’état..." Je
vous avoue ne pas ben comprendre ce que vous écrivez.
Je vous le confirme. Je ne parle pas de l’argent prêté par les banques au particulier, mais celui prêté par les particuliers via leur dépôts . Ce capital est bel et bien immobilisé et pour le cout ne donne lieu à aucune rémunération et il est malgré tout porteur de risque... La génération d’intéret n’a donc rien d’automatique.
"Je ne vais pas vous embrouiller avec la pratique
actuelle, qui elle, est effectivement scandaleuse (où, par un tour de
passe-passe, la BCE finance les banques qui ensuite achète des titres de
dettes publiques des Etats en difficulté qu’elles peuvent ensuite
placer comme collatéral auprès de la BCE). Bref, c’est beaucoup plus
compliqué que ce que vous dites.
On est donc au moins d’accord sur une chose.
En France, l’Etat a emprunté autour de 2% en moyenne au cours de
l’année 2011. Moi, je veux bien tout entendre, mais dire que c’est
beaucoup est une énormité. Pour d’autres pays, c’est autre chose...
Mon point de vu c’est que plus que zéro, c’est trop.