Sabine,
si je dis « rares sont ceux », c’est que je parle en connaissance de cause. j’ai 4 enfants ce qui implique que j’ai cotoyé leurs ami(e)s, et les ami(e)s de leurs ami(e)s... bref ma maison étant plutôt portes ouvertes (et elle continue à l’être)... j’ai été confrontée à ce genre de situation plus d’une fois sous forme de confidences ou des demandes de conseils... parfois même par des amies qui faisaient face à des grossesses non désirées de leurs enfants..
Dans les trois quarts des cas, les parents travaillaient ou bien n’étaient pas en mesure d’apporter ce soutien...cela leur appartient.
Jamais je n’ai cherché à influencer qui que ce soit dans un sens ou dans l’autre... . car on ne peut humainement, influencer des mômes alors que ce sont eux qui assumeront la responsabilité de leur choix.. quelqu’il soit.
Nos ainées se sont battues afin que des femmes jeunes ou moins jeunes ne meurent plus des suites de charcutages pratiquées par ce que l’on nommait « des faiseuses d’anges ».. Déposséder une femme de son libre arbitre en la matière, c’est prendre le risque de renouer avec des pratiques que l’on croyaient révolues..
oui c’est moche d’en arriver là... . mais. mettre un enfant au monde c’est aussi pouvoir lui assurer le gite, le couvert et l’amour de ses parents... ces trois choses ne sont pas négociables..
et les bonnes âmes peuvent tempêter et s’indigner tant qu’elles veulent : on n’impose pas une grossesse non désirée, qui plus est en supprimant le remboursement de cet acte..
ps : je suis de ces « rescapés » à qui l’on assène un jour entre la poire et le fromage : « je voulais me faire avorter mais c’était trop tard... »