Beau témoignage lulupipistrelle.
Ne doute pas qu’en France cela soit possible,, c’est en marche au vu de cette merveilleuse chaine de solidarité qui a su se développer autour du 115 Du Particulier depuis trois mois.
En fait, une des motivations de notre action repose justement sur un savoir faire « extérieur »d’une communauté francophone... Au Québec, à la plupart des pas de porte de maison, il y a inscrit les « partages » de l’habitant ! Untel offre une soupe, un autre propose une douche et un autre un bout de vêtement, etc...
« Il appartient au tout à chacun de donner quand, où, comment et à qui on veut et surtout dans la mesure de ses moyens »
Rien ni personne ne peut t’interdire de partager un bout de pain avec quelqu’un qui a faim...
Rien ni personne ne peut t’interdire d’ABRITER quelqu’un alors qu’il fait moins dix dehors et que les pouvoirs publics impuissants et démissionnaires laissent crever sciemment 685 000 SDF (dénombrés par la Fondation Abbé Pierre dans son dernier rapport). N’étant pas à même de pourvoir aux besoins d’un peuple affâmé, quel exécutif peut s’arroger l’autorité d’interdire à ses citoyens de colmater une partie des brèches sociales avec une solidarité qui ne coûte rien à la collectivité ?
Certes, nous dérangeons les institutions subventionnées... Comme nous dérangeons certaines « sceinces infuses » comme le foufouille qui est un puits juridique sans fond et qui sabre volontiers une démarche à vocation « propre », humaine et transparente.
Car si on l’écoute dans ses propos alarmistes : les Restaus du coeur, l’équipe de foot de quartier, l’amicale de la police, entre autres peuvent être qualifiées de sectes.
Insistons encore sur SA méconnaissance de notre action, puisqu’il ne sait pas que le 115 Du Particulier se borde avec une cellule juridique composée de trois avocats et d’un magistrat, et que nous avons sur notre pallier ceci :
http://115juridique.org/
Sans faire preuve de prétention, nous aimerions savoir qui fait preuve de « je sais tout » depuis le début en invitant à être prudent là ou encore là, ou encore là ?
Personnellement, nous agissons dans l’urgence en portant assistance à personne en danger et rien ni personne n’a autorité pour nous en interdire l’exercice citoyen !