Témoins ? A la Concorde j’étais à proximité de l’intermittent du spectacle grimé en Marianne, accompagné d’un cameraman caché a proximité l’air de rien et d’une copine en unif d’intermittente elle aussi.
Tout y était dans le genre provocation fasciste totalitaire genre Adorno, et jusque dans la fascination pour les métaphores sexuelles. Déguisé en femme, il portait une pancarte, « je suis une femme battue depuis 5 ans, j’ai mal au cul » en prenant des poses plastiques.
Les « chemises à fleur » n’ont pas grand chose à envier aux « chemises brunes ou noires », même si elles sont plus gaies.
Il n’est pas nécessaire de connaitre grand chose à la psychologie des foules pour comprendre que dans un rassemblement de ce genre avec des militants très mobilisés, il s’agit d’une provocation délibérée à la violence. Au moins dans leur esprit.
Les gens concernés sont quand même assez largement des paumés. Il n’est même pas sur qu’ils se rendent compte exactement du message subliminal qu’ils portent : « je suis un enculé » et pas du tout au sens propre.
En revanche, comme il vivent en général entre eux, ils connaissent mal le monde extérieur. Ils ’imaginent les droites à leur image. Des violents potentiels.
Le joyeux petit groupe a pu évidemment tranquillement pénétrer au cœur de la foule, sans autre mal que des remarques un peu désobligeantes il est vrai. Puis il a été progressivement refoulé par les participants, d’autant que cela devenait difficile de filmer vu la presse, et qu’en plus, il n’y avait rien à filmer. Le service d’ordre, avec doigté et courtoisie a d’abord mis à l’abri le sympathique intermittent pour éviter qu’un participant ne craque. Puis ils ont été non moins courtoisement reconduit à l’extérieur de la manif.
Conclusion ? Comme tous les groupes qui ont du mal a s’exprimer et à se faire entendre, les publics de gauches sont fascinés par la force et la violence. Même au PS, on trouve encore dans les textes des allusions à la révolution ( qui est le saisissement du pouvoir par la force).
Ils ont du mal à percevoir que dans les meeting de droite, il n’y a pas des semi professionnel de l’agitation politique désespérément prêt à tout pour qu’on les écoute, mais le bon peuple de base, s’exprimant démocratiquement sans chercher la castagne.
Donc ce n’est pas facile de la trouver.
On est pas à gauche ou les militant cassent la gueule de ceux qui sont veut soutenir la Grece devant son ambassade au motif qu’il ne sont pas du même camp.
Mais, dans ce cas, la Marianne prenait quand même un risque. On reconnait bien le courage physique incontestable de tous les fascistes.
Avec les journalistes engagés, c’est différent. Même comportement de provocation, de mépris affiché, mais dés qu’il y a une réaction, même mineure, ils se réfugient immédiatement derrière leur statut ; Ah non, attention, je ne suis plus un militant, je deviens un professionnel neutre et toute contestation de mon comportement devient du totalitarisme.
Cette hypocrisie, par rapport à la Marianne, est évidemment beaucoup plus dangereuse. A droite en effet, la plupart des gens sont assez attachés à des notions telles que responsabilité, vérité, etc...
Alors oui, il n’est sans doute pas inutile de former les jeunes militants. A cet âge, on a le sang vif.
A entendre des petits cons parler de pétain à tous bout de champs, les petits enfants des résistants gaullistes pourraient finir par exercer un devoir de mémoire musclé à l’égard des petits enfants de la collaboration , les Jospins, les Miterrand, les Hollandes, on a beau ne pas être violent, on ne peut s’empêcher d’avoir un certain attachement pour ses grands parents
07/05 16:51 - Magnon
07/05 00:42 - TSS
07/05 00:38 - TSS
Ils ont du mal à percevoir que dans les meeting de droite, il n’y a pas des semi (...)
07/05 00:05 - Magnon
@L’auteur 6 ans à vomir sur Sako, ça devrait le faire Ça à Marché à 51.5%, petit score (...)
06/05 16:39 - sobriquet
Romain Pigenel, et l’agence de presse Variae, apportent un éclairage unique et très (...)
06/05 14:10 - MdeP
MdeP @ Jonathan Moadab Nous n’avons pas à cautionner vos dérapages contre Médiapart et, (...)
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