Retour du droitisant LePéripate, le mec à la vision grotesque , capable d’écrire par exemple « Ce que ne comprendrons jamais les bourgeois de gôche ».... ce qui ne signifie rien et ne vise qu’une catégorie dont l’existence factice existe depuis des années. Chez lui on ne PEUT être NORMALEMENT de gauche : on est « bourgeois » ou « bobos » mais jamais seulement de gauche. Non, dans sa petite pensée de DROITE ; être de gauche n’est pas POSSIBLE : et c’est lui qui vient à nouveau jouer les grands seigneurs en venant faire la promotion sous forme de propagande pour ce vers quoi va sa préférence le « fameux » « Front de droite »
Chez lui, c’est devenu un leitmotiv, d’attaquer la gauche, en l’écrivant « gôche » ou en ressortant les vieilles lubies de la « gauche caviar » : « Pendant que la bourgeoisie bien pensante de gauche boit du couteux champagne sans vergogne aucune les petits travailleurs doivent s’attendre à trinquer aussi. » écrit-il le 6 mai.. Voilà qui PUE le propos de droite hautaine. Les ouvriers sont présentés comme incapables de se défendre des attaques de ces « richards de gauchistes » ou tout comme. Ça PUE, le propos des années 60, époque à laquelle est rivetée son esprit : encore deux posts et il va nous évoquer la guerre froide.
ça c’est pour la façade, très vite l’extrême droite qui sommeille en lui reprend le dessus. Ça donne ce genre de prose à la Marine : « Bon on va donc voir cette magnifique ingénierie sociale à l’œuvre maintenant et ne doutons pas que désormais le lait et le miel vont couler à flots ».
(il a toujours un problème d’image : la gauche est toujours en train de verser quelque chose : là il repart plus profond, genre années 30 avec les images des cornes d’abondance).
« A moins que faute de moyens on assiste à quelques mises en scène sociétales certes stupides et nuisibles mais qui ne coutent rien ». la gauche ne peut que tricher, selon lui, czr bien sûr la droite elle est.. droite.
Mais il ne peut s’empêcher de se révéler, ce petit nervis de la droite dure, par un vocabulaire qui le trahit :
« Bien sur nos gauchistes qui ont voulu si fort tous les pouvoirs et devront maintenant les assumer continueront à être arrogants, moralisateurs, truqueurs et donneurs de leçons, c’est ce qui les rends si insupportables, mais leurs futures déboires avec le principe de réalité promet de futurs savoureux moments. »
Vous avez admiré la technique ? on est passé par sa bouche d’un chapitre où il parlait de « gauche » à « l’extrême gauche » dans le chapitre suivant : pour lui, ce qui vient d’être élu, ce sont des GAUCHISTES : on croirait entendre le compagnon Aliot de la mère LePen : Le Péripate, est revenu car l’élection de la gauche lui refile des boutons : il ne la supporte d’autant moins que celui qui est passé ne semble pas faire partie de la gauche caricaturale qu’il affectionne tant : ni caviar, ni champagne à la table de Hollande le FOUT EN BOULE..
comprenez-le donc, ces gens de gauche NORMAUX, chez lui ça ne peut exister : chez lui il faut être A-NORMAL pour l’être.
Alors on va lui dire gentiment, avant qu’il ne revienne nous casser les burnes, le Péripate qui a toujours été aux bords de l’extrême droite sinon les deux pieds dedans : vos leçons de fachos, allez donc les DONNER AILLEURS. Que ça ne vous plaise pas de l’avoir dans le cul le 6 mai ne vous oblige pas à venir nous réciter un bréviaire droitiste daté et caricatural...
Un grotesque qui s’était REVELE le 4 mai, en écrivant ici :
« Bayrou réalise que le véritable centre en France est le (nouveau) Front National : le programme de ce dernier est celui qui reprend tous les autres et les synthétise le mieux. Alors il veut faire plus fort que la Marine. Mais qui l’écoute ? »
une véritable déclaration d’amour à la mère LePen !!
le Péripate est à nouveau sorti de sa tanière pour venir nous AVOUER ce dont on se doutait depuis toujours ici : sous l’aspect docte, il cachait depuis longtemps des propos dignes du FN.
Maintenant qu’il a avoué.... il ne pèse plus lourd, ici, à avoir pendant des années joué au mec de droite « ouvert »
Son « ouverture » ressemble à une grille d’acier de camp.
