Annie, je suis un homme et je me sens mal à l’aise pour parler avortement.
Cependant, il-y-a une idée qui me trotte dans la tête,
c’est que personne ne peut contraindre une femme à garder son foetus.
Sauf à considérer la femme comme un machine destinée à procréer.
Enfin, le foetus bien qu’il soit un objet vivant, n’est pas une personne au sens légal du terme.
Pas tout à fait d’accord avec cet argument : En tant qu’homme, j’aurai aimé avoir mon mot à dire sur le devenir de ’mon’, et plus précisément de notre enfant. La droit de disposer de son corps pour la femme (il ne me semble pas que l’embryon fasse partie de son corps... mais passons la dessus), ne serait lui permettre de détruire ce qui est composé à 50% de ma génétique.
Bref, si la mère de ma fille avait choisie d’avorter, ma vie se serait effondrée. Car quand on m’a annoncé la grossesse, même inattendue m’est apparue une évidence : JE SUIS PAPA !
Mais on connait bien le déséquilibres entre les droits de la mère et du père. Avant ou d’ailleurs après la naissance. La mère de ma fille ne se privant pas de me couper d’elle depuis un an. Et les démarches de justice pour enfin revoir ma fille sont un véritable parcours du combattant.
Bref je suis pour l’égalité des droits homme-femme. Mais pas pour les privilèges de l’un NI de l’autre. Et une mère n’a aucune supériorité à avoir sur l’homme dans la parentalité.