Merci d’abord au front de rejet du Président sorti ! Pour être honnêtes, et efficaces dans la préservation d’une nécessaire cohésion nationale, il est indispensable de regarder de façon dépassionnée le résultat de cette présidentielle.
L’auteur de cet article le dit :
« Alors qu’en vérité ce résultat est celui de la convergence, chez la majorité des électeurs du second tour, de la conscience de l’urgence de se débarrasser d’un gouvernement, et d’un homme, qui œuvraient, depuis plusieurs années, au démantèlement de la France et de ses valeurs, au clivage des citoyens entre eux, à l’enrichissement des plus riches et à l’appauvrissement des plus faibles, à la subordination de notre pays à une direction européenne liée à la finance internationale etc. »
... mais cette « convergence ... pour se débarasser » est avant tout un rejet, est reste assez éloignée encore d’un consensus constructif !
La montée d’un FdG est certes un événement marquant, qui donne des informations sur une probable dynamique des lignes politiques ... mais d’autres dynamiques montent aussi ... dont celle d’un refus de cautionner quiconque ( abtentions + blancs & nuls ) !
Il serait incohérent, ou coupable de basses manoeuvres, que de se prétendre en droit d’assimiler à une allégeance dissimulée tous les refus de cautionner un candidat :
ceux qui n’ont pas voté et ceux dont le bulletin fut blanc ou nul sont plus nombreux que chacun des groupes ayant voté pour un même candidat.
Il ne serait pas démocratique de vouloir les ignorer ; et encore moins d’interpréter ce que notre actuelle ’République’ se refuse de mesurer plus précisément.
Ce n’est pas parce que certains candidats ont indiqué leur préférence pour certains ’choix’ que cela doit transformer en leurs affiliés toutes celles et ceux qui ont eu, personnellement, les mêmes options
Ne pas oublier non plus que, quoi qu’on puisse penser de ceux qui ont voté MLP au 1° tour sans voter pour le sorti au second tour, ils ont aussi contribué à la réussite du rejet. De la part de ceux qui disent espérer leur faire entendre raison un jour, ce serait une stratégie fort douteuse que de tenir pour nul le poids de leur vote et de vouloir un gouvernement qui transforme un rejet en une fausse « Victoire », procédurière, par défaut de moyen d’expression officiel.
( Attention ! : prétendre tirer de cette remarque une quelconque ’appartenance’ ou adhésion à un projet politique bien estampillé ne serait aussi que témoigner d’a priori personnels peu subtils
)