Ô que vos mots
me sont plaisant à lire mon cher Monsieur de Saint Mauxe, venez donc que je
vous baise…le front en affectueuse et aristocratique fraternité !
Oui Monsieur
de Saint Mauxe vous avez à n’en point douter raison d’ainsi vous offusquer
de la décadence de notre nation, affligée qu’elle est de cette roturière et putride république,
cette vieille putain décatie qui ne cesse de s’offrir au premier venu ; et
qui ayant déjà renoncé à suivre la juste voie de notre Sainte Mère l’Eglise,
pour suivre celle tracée par les agents de la corruption maçonnique et
judéo-bolchévique, par les élites germanopratines pornocrates et pédérastes, ne
fait que pousser toujours plus encore notre sainte et glorieuse nation sur la voie de son déclin, toujours plus inéluctable, toujours
plus infâme, toujours plus inspiré par
le Malin et ses suppôts, et contraire à ce que l’Ordre naturel et la Raison
devrait imposer.
Sans mépris aucun pour les lâches et médiocres
masses, à l’esprit autant superficiel qu’égoïste, je ne peux que vous rejoindre
mon cher Monsieur de Saint Mauxe dans votre appel à renoncer au Démon, en
acceptant l’Ordre et la hiérarchie naturels que l’Eternel nous a destiné dans
son ineffable sagesse, et ainsi abolir la démocratie qui n’est que la voie de
la médiocrité et du vice, opposée aux valeurs éternelles de notre nation et
imposer le gouvernement des esprits supérieurs, que Dieu ainsi que la Nature
ont destiné au gouvernement des hommes.
Et je joins
à mes mots, ceux de Monsieur de Sepulveda qui dans son « Dialogum de
justis belli causis » s’exprimait ainsi :
« Et
il sera toujours juste et conforme au droit naturel que ces gens
(« nations barbares et inhumaines ») soient soumis à l’empire de
princes et de nations plus cultivés et humains (…) Et s’ils refusent cet
empire, on peut le leur imposer par le moyen des armes et cette guerre sera
juste ainsi que le déclare le droit naturel (…) En conclusion : il est
juste, normal et conforme à la loi naturelle que les hommes probes,
intelligent, vertueux et humains dominent tous ceux qui n’ont pas ces vertus. (…)
Et cela est juste et utile qu’ils soient serfs, et nous le voyons sanctionné
par la loi divine elle-même. Puisqu’il est écrit dans le livre des
proverbes : « le sot servira le sage » » ;
Oui, mon
cher Monsieur de Saint Mauxe, nous devons réapprendre à la roture et ses
légions de vilains, qui par nature et condition sont destinés à former les
classes inférieures, qu’ils se doivent d’obéir dès lors que d’autres qui par
nature et condition vous sont supérieurs leur ordonnent !
Je me répète à nouveau : vous avez
raison mon cher Monsieur de Saint Mauxe, nous devons abattre l’arbre impie
ainsi que les fruits pourris de la satanique révolution de 1789, qui vit la
défaite du très chrétien et noble Saint Georges face au diabolique et roturier
dragon ! La défaite de l’Esprit et de la Lumière face aux légions de
l’Ombre et du Mal : les légions de Satan !
Jamais plus grand crime ne fût commis dans
notre sainte patrie, fille chérie de Notre Sainte Mère l’Eglise, ainsi je vous
invite, le plus courtoisement, Monsieur Bonnet, à soutenir la restauration du
Roi très-chrétien sur son antique trône, et avec nous, forces de la Lumière,
croisés de Dieu et de la Raison, lui faire triomphe, relever son oriflamme et
clamer tous ensemble Christus Regnat, Vincit, Imperat !
Chacun à sa place, à son rang, et la foule
sera bien gardée !
p.s. :
afin que nous puissions tous deux élaborer plus en profondeur cette
dé-révolution à venir, c’est avec grand plaisir que je vous invite en mon château
de Monte-La-Veille à venir aristocratiquement deviser entre esprits supérieurs,
et comme il n’y a d’esprit sain sans corps sain, peut-être pourrions-nous
enconner (rassurez-vous, vous pourrez choisir
l’entrée qui siéra le plus à vos naturelles inclinations) entre deux débats quelques pucelles vilaines. (Le couvent de
Sainte-Brèle, situé à tout juste deux lieues de mon château m’en fournit dès
que j’en mande depuis que j’ai déniaisé la Mère Supérieure, ce qui me vaut depuis son éternelle et inconditionnelle loyauté.)