Vous caricaturez mes propos et les sortez de leur contexte. Jamais je n’ai chercher à minimiser les souffrance des femmes qui avortent. J’ai employé l’expression « un mauvais moment à passer » pour justifier le fait que l’avortement est un dernier recours et n’est pas une chose qui se fait « par confort » comme le prétendent ceux de votre camps.
Avoir un enfant, ça doit se faire dans de bonne condition. Il ne s’agit pas de choisir entre un enfant et un 4 x4, ou une montre ou que sais-je encore. Mais quand on voit le grand nombre d’enfant qui, à l’heure actuel, sont mal éduqués, dont l’éducation est intégralement laissé dans les mains de personne qui les voient finalement très peu (les enseignants) de par la démission parental, quand on voit des parents qui ne jouent pas le rôles de parent, alors oui, on comprend qu’avoir un enfant, c’est quelque chose qui nécessite d’être prêt. On ne peut forcer les gens à être prêt. Même ceux qui veulent des enfants ne le sont que rarement, alors comment quelqu’un qui n’en veut pas pourrait il l’être ?
Vos commentaire sur la sacro-sainte vie, sont abjecte. Parce que vous confondez la vie et la survie, et que cette dernière n’a rien de sacrée, elle porte en elle sont lot de misère, de souffrance, de douleur et de malheur qui sont le mal incarné. Et la mort, que vous craignez, dans votre folie toute occidental, et parfois une libération face à cela. Dans votre morale accusatrice, vous oubliez qu’on ne donne pas la vie, on impose la survie, et qu’il n’est pas plus égoïste de ne pas vouloir d’enfant que d’en vouloir un, poussé par l’instinct et non par la morale. Il n’y a rien de merveilleux ou d’altruiste dans ce lapinisme que vous prônez. On peut imposer la survie, mais on est jamais sur de donner la vie. Alors quand on a pas mis toute les chance du coté de l’enfant, pour s’assurer qu’il vive, autant ne pas lui imposer de survivre.
Vous fustigez que l’enfant puisse se faire avec un « autre », et pouvez vous me dire en quoi se tromper de compagnon serait une faute qui doit avoir des conséquences pour la vie ?
Au passage, et du point de vue social, êtes vous conscient que nous sommes déjà 7 milliard, ce qui est énorme, sur notre planète aux ressources limité ? Et que faire de plus en plus d’enfant qui devrons vivre avec, toujours moins de ressource, c’est les condamner à une mort bien plus atroce que celle qu’il vivront par l’avortement ? Ne serait ce que parce qu’ils la vivront avec un système nerveux en parfait état de fonctionnement, et qu’ils mourront donc dans la douleur ?
AU passage, vos derniers arguments sont valables pour tous moyen de contraception, y compris l’abstinence. Alors que faut il faire ? Que les femmes pondent, comme des poules, car « tel est leur destin » ? Et ce, même quand elle pourrait faire bien mieux ? Comme, justement, nous aider à réduire cette incertitude que vous semblez glorifier, alors que, même si on ne peut la supprimer, la réduire permet une vie plus sécurisé, plus stable ce qui la rend plus belle ?