Gérer une grande ville n’a rien d’un exploit.
A moins d’être anormalement sot (évidemment dans le personnel politique on en trouve qui sont plus tarés que la moyenne) l’élu est entouré d’une armada de conseillers, d’une infrastructure administrative d’une telle ampleur que se planter devient stastiquement quasi impossible.
JMA fait partie de cette nomenklatura qu’une décentralisation féodale a fait vivre depuis des décennies dans les délices de Capoue.
Ces grands seigneurs PS, coupés du peuple, à qui tout est dû, et qui « pètent dans la soie », ont oublié ce que « socialisme » veut dire et ont trahi l’idéal de Jaurès.
Ils ne sont plus que les serviteurs volontaires et pitoyables d’un ultra libéralisme mortifère et assassin, avec d’autant plus d’inconscience qu’ils sont bien à l’abri des ravages qui s’abbattent sur le « pauvre monde ».
Que JMA parle allemand me laisse de marbre. De gaulle se refusait, par principe, à parler anglais à Churchill et Roosevelt. Je préfèrerais un premier ministre qui ait besoin d’un interprête mais qui ne soit pas à plat ventre devant ses interlocuteurs.
L’essentiel n’est pas là, mais relève de la macro économie internationale.
Le Gouvernement est devant une alternative très simple : se laisser diriger comme en Grèce, par les banksters spéculateurs, ou les envoyer ballader, comme l’ont fait l’Argentine, l’Equateur, l’Islande et d’autres.
Renégocier la dette illégitime, emprunter à taux nul ou très faible auprès de la banque de France ou par emprunts forcés auprès des banques privées est la seule façon de pouvoir faire des choix politiques en faveur de l’intérêt général.
Je doute fort que Hollande et JMA aient une telle volonté.
Toute autre considération relève de l’anecdote et du gadget politicien.