Votre réponse est un véritable paradoxe (pour ne pas dire que c’est de la merde) :
Vous faites un parallèle entre le commerce euro-américain en passant par Victor Hugo pour parler de Mélenchon qui est anti-américain et dénonce le marché transatlantique.
Puis vous parlez de Gustave Le Bon pour nous expliquer que les sentiments sont tout, et la raison bien peu.
La seule cohérence de votre blabla, c’est qu’il défend l’irrationnel et le sentiment, en étant basé sur des confusions, des à peu près, et beaucoup de préjugés.
C’est auto-validant : la connerie est l’avenir de l’homme, la preuve étant que j’en fait usage présentement.
La raison est le moyen qui permet de gouverner nos sentiments dans la paix, et la déraison est ce qui permet de faire manipuler les gens pour faire la guerre, en jouant sur leurs sentiments.
Le désir est l’essence-même de l’homme, comme de tout animal, et même de toute entité, mais à chaque fois que les hommes méprisent la raison vis à vis de leurs désirs, il se font utiliser par d’autres qui eux utilisent assidûment leur raison pour poursuivre leur propre désir, aux dépends de tous les autres.
Mais comme vous êtes de droite, vous ne pouvez pas comprendre cela, et croyez plutôt que les hommes sont foncièrement déraisonnables et ont besoin de maîtres, de dogmes et de coups de bâtons pour rentrer dans le rang et fermer leur gueule. Sauf que la morale prédéfinie et les mythes qui s’arrogent le monopole de la mystique (mais qui ne sont en vérité que pacotille surannée), ne sont que les outils d’un clergé au service des dominants, car ceux édictent la morale, ce sont toujours les dominants : elle ne descend pas du ciel.