Nos médias d’information ont un problème, leur relation avec l’état.
Ils sont mauvais : pour la presse écrite cela se voit avec leurs tirages comparés avec leurs homologues étrangers. Ils ne se vendent pas car ils intéressent peu les lecteurs.
Pour l’audiovisuel, on peut comparer les ventes à l’international et cela suffit a prouver que là aussi, la qualité est très moyenne.
De ce fait, ils ont peu d’argent, et donc payent mal des journalistes d’un niveau très moyen. Par rapport à d’autres professions intellectuelles et compte tenu de leur influence,les journalistes français sont très peu diplômés. Non seulement ils sont peu payés, mais une partie de leur revenus était assuré par des niches fiscales spécifiques et ruineuses. Celles pour le rétablissement desquelles Madame épouse Trierweiler s’est battue en première ligne.
En ce qui concerne la presse d’opinion, elle est globalement possédée par des gens dont les carnets de commande dépendent peu ou prou de l’État. C’est parce que la décision de construction d’un pont ou d’un lycée, l’achat d’un rafale, dépendent parfois plus des états d’âme d’un ministre ou d’un député, que des entrepreneurs sont contraint de risquer de l’argent dans un business dans l’ensemble peu profitable.
SI le type de free a racheté le Monde, ce n’est pas uniquement avec ses copains de Terra Nova, membre du staff de campagne pour faire une campagne systèmatique pour Hollande, c’est surtout ou aussi pour sécuriser ses investissement dans les télécoms. Et si il a fait rentrer les espagnols après avoir promis le contraire, c’est parce qu’il pensait qu’el PAis serait un bon lobby pour obtenir une licence.
Le résultat global est quand même que la plupart de nos grand médias d’opinion vivent largement au dépend du contribuable. Il n’y a rien de politique ou de servile à ce qu’ils soient en tendance à gauche. Dépendant de la dépense publique pour vivre, ils défendent leur beefsteak et sont naturellement plus favorables aux forces qui veulent augmenter les dépenses publiques.
Et cela marche : alors que nous avons tous les problèmes que nous savons, une des toutes premières mesure annoncée par Hollande aura été de dire qu’on allait réorienter les aides à la presse en fonction de l’intérêt des titres pour le service du public et la qualité informative....
C’est sur qu’il y a là une grande urgence sociale...
Si en plus il rétablis les niches fiscales supprimés par Juppé, à la demande de sa compagne, il me semble que tous sera clair. Pour mémoire, un des argument de madame Treiweiler était que les journalistes avaient de grands frais de maquillage et de vêtement était toujours en représentation. Il est urgent d’augmenter les impôts des autres pour remédier à ce triste état de fait...