La séparation des pouvoirs entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire est assurée par la constitution.
De Gaulle voulait un régime à l’exécutif fort face au législatif car il méprisait « le régime des partis », c’est-à-dire le parlementarisme.
Le président dirige l’exécutif avec le premier ministre qui en réalité dépend du président ( De Gaulle nomme pompidou en 62 qui n’est même pas le chef de la majorité parlementaire mais son collaborateur proche depuis des années).
La troisième et quatrième République étaient des régimes strictement parlementaires. Le président n’avait qu’un rôle représentatif ou d’arbitre. Le pouvoir était exercé par le chef du gouvernement qui était le chef de la majorité parlementaire. Ce type de régime est aujourd’hui celui de la majorité des pays ( Allemagne, Grande-Bretagne, Espagne, Italie etc...).
Le régime américain est présidentiel, il n’y a pas de premier ministre, le président gouverne seul l’exécutif et doit se débrouiller avec un législatif ( le congrès) puissant et souvent opposé au président. De plus, le pouvoir judiciaire est totalement indépendant et peut intervenir dans la vie politique ( décisions des cours suprêmes).
La cinquième République est un régime hybride ( on dit parfois semi-présidentiel), taillé sur mesure pour De Gaulle à l’origine qui privilégie l’exécutif au détriment du parlement et des juges. Les réformes de 2008 n’ont pas véritablement changé la donne.