Un cadeau de 700 000 euros, quelque soit l’heureux bénéficiaire doit être obligatoirement réintégré dans le revenu.
Puisque aucune enquête n’est encore ouverte et que rien n’est confirmé, je me permets d’émettre une hypothèse.
Imaginons un type ayant passé des années dans les contre-allées du pouvoir, un type sans vergogne qui se retrouverait avec des comptes débordants de liquidités dans des paradis fiscaux. Ces paradis florissants si utile à l’oligarchie, hauts lieux de la corruption, de la fraude fiscale et des magouilles en tout genre.
Ce n’est pas si faciel de profiter des fonds si malhonnêtement acquis sans
éveiller la curiosité malsaine du fisc qui pour certains privilégiés se comporte comme les trois singes de la sagesse, oreilles bouchées, yeux
bandés, bouche close.
Vous pouvez faire construire de belle demeure à l’étranger mais certains se sont fait prendre.
Imaginons un intermédiaire qui servirait de prête nom pour acquérir provisoirement un bien puis le transmettrait d’une manière ou d’une autre au délinquant afin qu’il puisse profiter de ses biens si mal acquis.
D’autre pourrait louer leur propre bien, un appartement au cœur de Paris par exemple, pour une bouchée de pain, à un ami bienveillant, étranger bien entendu, qui prétendrait en être le propriétaire.
D’autres pourraient ouvrir un cabinets d’avocat, prétendre réaliser des
chiffres d’affaire incroyable, en réalité des transferts de leurs
comptes secrets puis s’abriter derrière le secret professionnel pour
refuser de révéler les noms de leurs clients. S’il était en plus parlementaire, il pourrait aussi faire fortune en élaborant des projets de lois ou des amendements.
Tiens ? L’un des derniers décrets signés par Sarkozy permet à un ministre de devenir avocat. Ce n’est probablement qu’une coïncidence.