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Commentaire de Frantz Denba

sur Le blanchiment d'idées


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Frantz Denba 22 mai 2012 23:33

@easy : j’aime bien votre façon de vous exprimer, qui est apaisante, après tout ce débat plus ou moins féroce.
« en quelques heures un Massaî pouvait maitriser la conduite d’une automobile ou se servir d’un smartphone, d’un jeu vidéo. » : je trouve cette phrase géniale, car elle démonte complètement la notion « d’étranger ». Prenez un massaï, teintez sa peau en blanc, habiller le comme un occidental, apprenez-lui à utiliser un smartphone, et comme par enchantement nos français xénophobes vont le trouver sympathique...

« Mais la xénophobie fondée sur la considération que des moeurs trop différentes sont incompatibles et déstabilisantes des nôtres, comment l’invalider ? » : en comparant cette difficulté-là (celle de vivre avec des étrangers) avec d’autres comme celles du monde du travail. Et là je crois qu’on atteint depuis les années 90 des summums de pression sur les salariés à tel point qu’ils en viennent à se suicider.
Voir l’article que j’ai écrit sur les suicides à France Telecom mais qui surviennent aussi chez les paysans et d’autres corps de métier.
Or à ma connaissance, je n’ai jamais vu quelqu’un se suicider parce qu’il avait des maghrébins comme voisins.
Donc cette histoire de mélange impossible n’est aprés tout qu’une question de confort... pour les xénophobes.
Pour les autres (comme moi) même si cela n’est jamais facile d’être confronté à une autre culture, on en sort toujours enrichi.

Et puis bon on a pas parlé des extremistes : en fait c’est plutôt avec des extremistes qu’il doit être difficile de vivre qu’ils soient islamistes ou fachos. Mais il ne s’agit plus de xénophobie, et on sort du cadre de l’article, car on pourrait encore évoquer les pédophiles, les schizophrènes, les violeurs, les malfrats...


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