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Commentaire de éric

sur La flexibilité n'est pas la précarité !


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éric (---.---.117.89) 21 mars 2006 20:43

Toujours la sacro-sainte référence à la concurrence et à l’immobilisme comme si refuser la concurrence pour tout est forcement synonyme d’immobilisme. Il me semble que le monde, l’Humanité est immobile au contraire sur des principes de dominations qui entretiennent les positions acquises le plus souvent par simple héritage. Un monde qui bouge est un monde qui permet la mobilité et la mobilité sociale en particulier. Maintenir les uns dans leurs avantages hérités et les autres dans une précarité organisée que pour mieux préserver les intérêts des premiers ne me semble pas très mobile.

La substitution capital/travail en privilégiant l’investissement « de productivité » pour maîtriser leurs charges est à mon avis une EXCELLENTE chose. Moins de temps au travail pour plus de biens et service c’est plus de temps libre et d’autres occupations. Malheureusement pour les détenteurs du capital ces activités ne sont pas forcement marchandes. On peut se balader avec ses enfants, aider son voisin au jardin, donner un coup de main à l’autre pour ses devoirs… La société n’est pas que marchande, tout ne se résume pas à de simples relations financières : faire des enfants, pratiquer un sport, être bénévole dans une association…

« L’organisation de la fonction publique est sans doute le parangon de la rigidité ». Au contraire l’accès à la fonction publique est le résultat d’un concours anonyme qui ne bute pas sur la couleur de peau ou l’origine du candidat. Le monde de l’entreprise est plutôt celui de l’héritage et de la cooptation. Combien de recrutements sur connaissances ? Le système de la fonction publique est beaucoup plus rationnel et juste.

Le C.P.E est un contrat faussé dès le départ. Tout contrat, du contrat de mariage au contrat de travail en passant par le contrat de vente doit reposer sur la confiance. Or ici, quelle confiance peut avoir le salarié ? Quelle sera sa motivation à bien faire ? La peur. C’est une bien mauvaise conseillère. La relation de travail met face à face deux individus qui sont dans une situation économique fort différente. C’est pourquoi le droit du travail est né. Le détruire c’est détruire le contrat social qui uni les citoyens français.

A moins que nous proposion un contre pouvoir dans la relation contractuelle avec l’employeur : le droit pour le salarié de « virer » son patron. Remarquez qu’un fort développement de l’actionnariat salarié pourrait bien créer de telles situations. Les P.D.G ne sont-ils pas révocables AD NUTUM ?


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