Une chose est certaine : la fin de la guerre et l’instauration de la paix dans le monde ne surviendront pas avec le mouvement révolutionnaire établi par la judéo-maçonnerie aussi appelée « Synagogue de Satan ».

Mouais bon.. Cette phrase, plus l’appellation d’oxymore pour le terme judéo-christianisme m’interpelle.. Cette phrase fait référence à l’Apocalypse que je connais bien où l’on parle effectivement de la Synagogue de Satan, terme qui pour moi désigne l’oligarchie financière américaine. Là dessus je me sens en phase avec l’auteur. 

Il oublie quand même de préciser que la même Apocalypse dit ceci : « ils usurpent la qualité de juifs, les menteurs », phrase qui sous entend que pour l’auteur de l’Apocalypse, être juif est un qualificatif lié à un certain état d’évolution. Et que donc il n’y a pas lieu d’opposer christianisme et judaïsme, ce que la Bible d’ailleurs ne cesse de souligner : la promesse faite par Yahvé à ses enfants n’est pas négociable. C’est là la croix et la couronne d’Israel. Être à la fois, par certains de ses enfants, des adorateurs de Mammon et du Veau d’Or, et par d’autres les supports de la gnose juive, en attente d’un Messie qui est déjà venu. Cette cécité spirituelle prendra fin à la fin des Temps quand les fils d’Israel regarderont enfin celui qu’ils ont transpercé pour faire référence à une prophétie de Zacharie.

Quant à Fatima, apparition eschatologique par excellence, survenue en 1917, l’année même de la promesse, par la déclaration Balfour, du retour d’Israel sur sa terre d’origine et de la révolution russe, première révolution au monde directement dirigée contre Dieu, soit disant au profit de la classe ouvrière. 1917 étant la fin de la semaine du prophète Daniel, celui-ci faisant commencer sa prophétie en -603, d’où : -603 + (7 x 360) = 1917. Voir Raoul Auclair sur ce sujet.

D’où l’importance extrême de la Russie dans ce contexte eschatologique ce que les petits voyants de Fatima n’ont cessé de marteler. Cette demande de consécration de la Russie n’a jamais été faite par la papauté, celle-ci s’y refusant.. La soi-disant révélation de l’an 2000 à propos du 3ème secret qui aurait concerné l’attentat de Jean-Paul II du 13 mai 1981 (anniversaire du début des apparitions de Fatima le 13 mai 1917, Ali Agca avait bien choisi son jour..) n’a trompé que ceux qui voulaient bien l’être.. Les autres savent bien que le dernier pape (celui de la liste de Malachie) a toutes les chances de mal finir.. conformément à ce qu’ont annoncé les petits bergers de Fatima.

Le fait qu’actuellement nous soyons au bout de la liste de Malachie, comme au bout d’une politique monétaire folle qui a atteint ses limites, le tout accompagné d’une crise spirituelle sans précédent, qui touche les Églises notamment (plus aucun « chrétien » n’attend la Parousie par exemple, et cela par la faute d’un clergé qui est d’une cécité jamais vue jusqu’ici quant aux signes des Temps, alors que ceux-ci sont de plus en plus évidents), d’une crise morale qui gangrène la société entière (repliement égocentrique sur soi-même, incivilités et montée de la violence et de la haine, narcissisme et culture du moi-je..), sans parler du viol de notre Terre-mère par une société capitaliste matérialiste qui privilégie le culte du bonheur immédiat, la toute puissance de la science prométhéenne, qui nous envoie petit à petit directement en enfer (le Japon avec Fukushima en sait quelque chose, et ce n’est que le début.., sans compter l’épuisement des sols qui nous promettent une famine gigantesque à l’échelle planétaire, l’épuisement des ressources marines, la déforestation, la pollution des eaux, l’invasion des déchets plastiques de tous les côtés)...

L’auteur évoque la fin de la guerre.. Je suis toujours interloqué quand on essaye de faire croire qu’en désignant les financiers à la vindicte populaire cela résoudra nos problèmes. Il n’en sera strictement rien. Aucune révolution, comme celle que nous avons toujours eu l’habitude de faire ne résoudra rien. Tout cela ne fera qu’attiser les passions. Et la haine en sortira grandie. La seule solution et véritable révolution à faire est celle du Cœur.

 C’est ce que proposait Saint-Jean le Baptiste dans le désert : convertissez-vous sinon vous allez tous périr. Convertir voulant dire : virage à 180 degrés, remise en cause radicale de nos façons de faire, de penser et d’aimer. Et non pas, de façon facile et qui n’a jamais donné aucun résultat jusqu’ici : se déclarer de confession catholique, protestante, orthodoxe...