Bonjour Caleb Irri,
Je trouve votre analyse naïve car elle prône la construction d’ « une autre Europe », c’est-à-dire une réforme de l’Union Européenne, ce qui est bien sûr impossible puisque l’Union Européenne est une construction des industriels et des banquiers pour asservir les peuples.
Même si SYRIZA est élu avec une majorité et peut former un gouvernement, il ne pourra en aucun cas changer quoi que ce soit à l’Union Européenne, pour la simple raison qu’il lui faudrait l’accord des 27 autres Etats et que seule la Commission européenne a l’initiative des lois. Or les 27 autres Etats sont tous gouvernés par des laquais des marchés financiers dénoncés dans l’article et la Commission européenne est le gouvernement du Quatrième Reich, chargé de faire appliquer les traités eurofascistes. Donc SYRIZA devra rétablir la souveraineté monétaire et politique de la Grèce, s’il ne veut pas trahir le peuple grec.
En revanche, vous avez totalement raison quand vous écrivez :
"Pourtant, s’ils veulent éviter de laisser les banquiers trop exposés
dans l’embarras, les marchés se doivent de conserver l’Europe unie.
S’ils veulent imposer à ses peuples une cure d’austérité drastique et
supprimer les élections libres pour les remplacer par un gouvernement économique autoritaire
directement choisi par le monde de la finance, ils n’ont aucun intérêt à
laisser sortir leurs débiteurs hors des frontières qu’ils contrôlent.
Ils ne le feront donc pas…"
Vous décrivez ainsi très bien ce qu’est l’Union Européenne, à qui elle profite, à qui profite l’annexion d’Etats souverains à l’empire eurofasciste, et pourquoi les capitalistes n’accepteront jamais de laisser une nation en sortir. L’Union Européenne est leur instrument de domination, celui qui leur sert à réduire les peuples en esclavage. Après avoir écrit ça, comment pouvez-vous encore suggérer qu’on puisse réformer l’Union Européenne ? Ce qu’il faut faire, c’est la détruire.
Liberté pour la Grèce !
Cordialement.