Tout ceci n`est que farce et la Grèce restera dans la zone euro. Les moutons soumis reproduisent la rumeur bien orchestrée pour faire chuter l`euro afin d`être compétitif a l`export,
Les banques françaises subissent des pertes en Grèce depuis des mois... Je ne vais pas les plaindre surtout qu`elle demande d`être incluse dans le renflouement envisagé pour les banques grecques.
La sortie de la Grèce de la zone euro imaginez seulement un instant ce que cela représente au niveau de l`économie française.
Une balance commerciale avec la France excédentaire de 2,6 milliards
Pour l’économie française, la Grèce est un marché très profitable
avec un excédent de la balance commercial de plus de 2,6 milliards
d’euros pour 3 milliards d’euros d’échanges au total. Avec plus de 675
millions d’euros d’importations, les produits de l’industrie
agroalimentaire française sont consommés quotidiennement par les Grecs
(viande pour près de 400 millions d’euros, huiles, boulangerie,
céréales, produits laitiers y compris de la feta fabriquée en Normandie
!). Danone, Bel, Pernod Ricard, Paul, Comtesse du Barry, Delifrance ou le spécialiste du catering Newrest sont implantés localement.
Un effondrement brutal de l’économie grecque comme le remplacement de l’euro par une nouvelle drachme
prompte à voir sa valeur chuter aurait forcément des conséquences
immédiates sur la santé du secteur agroalimentaire français. Mais
également sur l’industrie pharmaceutique et cosmétique (319 millions
d’euros) sur l’automobile (162 millions). Bref, la défection d’un aussi
bon client de l’industrie française, serait forcément visible dans les
carnets de commande des usines françaises. Elle aurait aussi des
conséquences sur les résultats du groupe Carrefour, associée depuis 2000
au numéro 1 de la grande distribution en Grèce, Marinopoulos. Et en
2007, leur co-entreprise s’est associée à Emporiki (Crédit Agricole SA)
dans la distribution de crédit à la consommation.
Dans un entretien aux Echos,
l’économiste Daniel Cohen estimait récemment que s’ils sortaient de
l’euro "les Grecs verraient leur monnaie s’effondrer d’au moins 50 % ce
qui signifierait une ponction équivalente de leur pouvoir d’achat
vis-à-vis des produits importés". Le sauvetage de la Grèce serait donc aussi salvateur pour l’économie française.