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Commentaire de christophe nicolas

sur La folie quantique


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christophe nicolas christophe nicolas 26 mai 2012 09:12

Comment expliquer les fentes d’young en mécanique quantique (particules envoyées une par une, donc pas d’interférence comme avec des ondes, l’interférence est dans la particule) et la superposition des états (chat de shrodinger, chat vivant par la première fente, chat mort pa la deuxième fente, résultat : un mélange de chat mort et de chat vivant).

Voici ce que font les mathématiques de la mécanique quantique. Il y a dans la fonction d’onde une partie complexe (sens mathématique) qui lui permet d’interférer avec elle même et qui signifie que la particule passe par les deux fentes, chose évidemment impossible. Lorsqu’on utilise un moyen pour savoir par qu’elle fente est passée la particule, quelque soit ce moyen, on détruit la figure d’interférence. Si on place un champ de potentiel sans champ de force (c’est possible avec un potentiel vecteur, solénoide infiniment fin), donc sans action, on déplace la figure d’interférence.

Ces paradoxes aboutissent au principe d’incertitude et à des théories philosophiques probabilistes, un mode de conffusion...

Alors que se passe t-il exactement ? Pourquoi n’arrivent-on pas à comprendre ? Nous sommes empreint de cette idée fausse que les choses fonctionnent par la « marche au hasard » c’est à dire que le déroulement du temps est continu, que l’état suivant dépend complétement de l’état qui précède, et que l’on peut diviser le temps en parties aussi petits que l’on veut. Ce sont les hypothèses de travail des physiciens mécanistes du XIX siècles dont Laplace est le symbole. Comme l’outil mathématique, à travers ses fonctions continue et dérivables est bati sur ces hypothèses, il entraine de grandes confusions d’interprétation.

Voici comment cela fonctionne réellement, toute chose est lié instantannément dans l’univers, donc les échanges élémentaires le sont également. Dans le cas de notre expérience, un échange élémentaire est très court (temps que la particule aillent de la source qui doit être cohérente à la cible ce qui réduit l’univers à notre dispositif expérimental). Si par la première fente, la particule va en un point A en produisant un effet et qu’en passant par la deuxième fente elle va au même point A en produisant un effet contraire, alors la probabilité de faire cet événement est détruite.

Si je vous demande de déplacer un tas de pierre d’un point x à un point y puis de le redéplacer en x pour le remettre à son point d’origine et que je vais boire un café. Quand je reviendrai, je ne crois pas que vous aurez beaucoup transpiré... Si je met un jalon et que je viens contrôler en y, là vous êtes coincés.

On voit donc bien ce qui se passe pour les échanges élémentaires. Si je mets dans mon dispositif expérimental un moyen pour « coincer la particule » et savoir par qu’elle fente eellen passe, je modifie l’expérience.

Ce que fait la source au départ, c’est d’éxaminer toutes les possibilitées. C’est « tout l’univers de l’expérience », qui est pris en compte parce que tout est lié instantannément.

Lorsque les« trajectoires » par chacune des deux fentes donnent des résultats contraires la probabilité (je préfère potentialité) de l’évènement s’effondre, c’est pour cela que les mathématiques de la mécanique quantique ont une partie complexe, c’est pour cela qu’on parle d’états et non de trajectoires. Pour ceux qui connaissent la mécanique, en aditionnant les fonctions d’onde de chaque trajectoire (état) et en les élevant au carré pour obtenir la probabilité, on obtient une valeur différente de la somme des probabilités. A... les mathématiques... , elles vous font prendre des vessies pour des lanternes...

Si la potentialité d’un évènement s’effondre en un point mais que j’ai toujours le même nombre d’vénement alors en d’autres points cela doit augmenter. En terme scientifique, la somme des potentialités doit être constante, on fait une renormalisation (une sorte de taux si vous préférez). Alors on voit de beaux pics à coté des creux, une figure d’interférence.

Si je mets un champ de potentiel vecteur dans mon dispositif expérimental, comme tout est lié instantannément, celui est pris en compte. Il influe au point A et fait que les effets ne sont plus totalement contraires : la figure d’interférence se déplace.

Alors notre chat de schrodinger, est-il mort ou vivant ? Les potentialités ne sont que des possibles que l’on introduit dans les calculs pour quantifier les résultats avant la réalisation de l’une d’elle qui dépend d’un tout qui nous échappe. Un chat n’est jamais mort et vivant, mais lorsqu’il saute sur la rambarde d’un balcon du dixième étage, alors on envisage un court instant qu’il puisse tomber.

Il n’y a que le chat qui ne doute pas et c’est pour cela qu’il tombe très rarement.

 


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