la dette est un mécanisme d’une perversité et d’une efficacité
redoutable qui s’est mis graduellement en place à partir des années
1980 pour permettre aux énormes masses de capital inemployés issues de l’économie d’armement américain ( le complexe militaro-industriel) à trouver
de nouveaux champs de ’’ profitabilité’’ :
1)mise en place de ’’l’indépendance’’ des banques centrales
2)contrainte par la loi et les règlements du financement des états auprès des marchés financiers
3)création artificielle de déficits budgétaires par réduction d’impôts et exonérations
4)emprunts auprès des marchés financiers pour combler le déficits budgétaire créer artificiellement
5)réduction des dépenses budgétaires en sabrant dans le
social et les services publics afin d’honorer la dette souscrite auprès
des marchés
Mais arrivé à ce stade, la remise en cause des conquêtes sociales se
heurte à la résistance des travailleurs ( en France le souvenir de la
grève de 95 est encore vivace ) et se conjugue avec la spéculation sur
les taux d’intérêts et les délocalisations massives avec comme
conséquences
6)de nouveaux emprunts pour honorer les échéances et les intérêts des emprunts précédents
S’ensuit une course mortelle entre les emprunts successifs destinés à
honorer les échéances et les plans successifs de destruction des
conquêtes sociales et des services publics destinés à diminuer les
dépenses budgétaires. D’autant augmente la dette, d’autant augmente la
férocité des plans successifs d’austérité faisant supporter au seuls
peuples laborieux la réduction des déficits budgétaires.